Donnée par Assum dans la quasi-totalité de ses posts :
"dans le petit monde du tradiland les procédés déloyaux sont monnaie courante comme on a toujours pu le constater à travers la lisure du FC, le problème étant que c'est tellement répandu dans ce milieu que ceux qui les utilisent ne s'en rendent même plus compte !"

J'en déduis qu'il doit y avoir une volupté particulière à venir sur un Forum centré sur le "petit monde du tradiland" pour y dénoncer la noirceur d'âme, la vilennie, "les procédés déloyaux" qui y sont "monnaie courante". Car des "procédés déloyaux" en Eglise, en dehors du "petit monde du tradiland", il ne saurait évidemment y en avoir... Dans le vaste monde ordi, tout est beau, tout est bon et voyez comme ils s'aiment : c'est la louange de l'univers qui nous le dit. (ajout : sans blague)

Notons la contradiction : notre bon Assum se plaint dans le même fil avec vigueur que les liseurs dénigrent la Forme liturgique de l'autre. Dénigrer globalement tout le "petit monde du tradiland", sans l'ombre d'une nuance, là c'est permis, c'est même recommandé sans doute. Amour, amour quand tu nous tiens.

Resterait la question de fond - compliquée elle - qui est un corollaire de ce fil et que Ion, et quelques autres comme Assum lui-même, ont soulevé à juste titre : les deux missels concurrents, de facto et de jure, sont-ils exempts de toute critique et la Liturgie, dans ses pratiques et les conséquences mesurables de ses pratiques, est-elle exempte de toute critique ?
En d'autres termes, depuis juillet 2007, voire avant, le seul regard que chacun puisse porter sur une Forme liturgique ne peut-il être que d'admiration inconditionnelle ?
Si, en s'appuyant sur l'histoire de l'Eglise, tout particulièrement les derniers siècles, on répond "non" à cette question comme moi, il me semble que bien des indignations lues dans ce fil tomberont.
Mais on n'aura fait que déplacer la question : quel type de critique est acceptable ? La réponse ne va pas de soi en dehors de quelques garde-fous et les intervenants FSSPX ont aussi leur mot à dire là-dessus.