Le voilà !!!

Je découvre seulement maintenant ce fil très intéressant (quelle bonne idée vous avez eue là, cher monsieur l'abbé !). Je l'ai lu en entier.

J’y vois une chose à laquelle, cher monsieur l’abbé, vous n’aviez peut-être pas songé : c’est que, forcément, les réponses seront différentes selon l’expérience des liseurs :
- il y a ceux qui n’ont rien connu d’autre que le VOM, et qui n’ont connu le NOM qu’au hasard des mariages, baptêmes et ordinations auxquels ils ont été invités ; et il y a ceux qui sont dans le cas inverse(NOM habituel, VOM exceptionnel) ;
- il y a ceux qui ont eu le VOM dans leur enfance, ont suivi le NOM sans se poser de questions, et sont revenus plus tard, et pour des tas de raisons, au VOM de leur enfance ;
- il y a ceux qui n’ont connu que le NOM et ont découvert plus tard le VOM –qu’ils n’ont plus quitté depuis…

Et donc, les points de vue vont s’exprimer très différemment !

L’un des liseurs a eu la chance de « vivre » le NOM célébré par de très bons prêtres : s’il a choisi finalement le VOM, ce n’est pas par « ras le bol » ou pour sauver sa Foi, c’est simplement parce qu’il a trouvé là ce qu’il manquait au NOM (mais c’est seulement en assistant à une messe VOM qu’il l'a réalisé).

Mais c’est un cas rare, je crois.

Pour le plus grand nombre –dont je fais partie- des anciens NOMistes, le rite « extraordinaire » est apparu comme une véritable résurrection de la Foi !
En effet, c’est la comparaison avec ce que nous avions connu qui nous a maintenus dans ce VOM, avant même d’en savoir toutes les dimensions, avant même d’apprendre toute l’importance de chaque instant, de chaque texte, de chaque « dialogue » prêtre-fidèles, avant même de l’aimer…

Et forcément, c’est en vous décrivant cette opposition qu’ils vont vous donner les raisons de leur attachement au VOM, parce que c’est comme ça qu’ils ont commencé, et que c’est pour ça qu’ils continuent.
Parce qu’ils trouvent là ce qu’ils n’ont pas trouvé dans le NOM. Et ils vous disent quoi.

Maintenant, ce qu’il serait intéressant de savoir, c’est, en partant de la proposition suivante :
- on part du principe que la célébration du NOM soit imposée telle qu’il a été promulgué –entre autres, pas de communion dans la main, pas de prêtres fesses à Dieu, pas de canons sauvages, etc., et que cet ordre soit réellement obéi partout, combien de liseurs continueraient-ils à assister au VOM ?

Et en ce cas, POURQUOI ?

Là, ça nous obligerait, nous les VOMistes lambdas, à vraiment réfléchir autrement, et à éviter les réponses du style « parce que là, au moins, on ne risque pas de… on est sûr de...».

Udp

SC