Dans le fil en question vous mentionniez la nécessité, en plus de la levée de la suspension, d'un acte juridique confirmant la validité des sacrements conférés par des prêtres de la Fraternité. Est-ce impérativement nécessaire ? Si oui, pourquoi ? Est-ce pour tous les sacrements ? Il me semblait qu'il n'y avait de doute qu'en ce qui concerne les confessions et les mariages.

La sanatio in radice permet de rendre tous les sacrements et sacramentels non seulement valides, mais licites. Rien n'oblige Rome à y avoir recours (si Rome concidère que ce n'est pas nécessaire), mais cela serait hautement souhaitable, afin de couper court à tout potentiel débat stérile au sein de l'Église.

Je suis étonné que cette différence essentielle ne soit jamais mentionnée ni discutée. Qu'en pensez-vous ?

Tout à fait d'accord avec vous. Mais n'ayez crainte, le pape ne s'y trompe pas non plus, ni la FSSPX, d'ailleurs. Mais au delà du rapport de force, il faut voir également le soucis des âmes du pape, quel qu'il soit. Certes, les sacres de 1988 tendent à montrer qu'il peut y avoir des bugs, mais je suis certain que, la FSSPX en pleine communion et exerçant un ministère libre et sans entraves, les séminaristes d'aujourd'hui seront un vivier d'évêques demain, sans que l'ont ait à "repasser les plats".