avec vous concernant celles des difficultés qui demeureraient, en particulier quant au fait que ce motu proprio hypothétique
sur lequel je fais des plans probablement vains ne réglerait pas grand-chose pour nous autres pauvres laïcs.

Mais le sens de ma question portait tout spécialement sur d'éventuels risques supplémentaires que fairait courir un éventuel motu proprio papal.

Ce que je veux dire, et qui d'ailleurs répond je pense à votre question :

Du reste, est-ce la vocation de la FSSPX de se réduire à n'être plus qu'une petite fraternité noyée au milieu des conciliaires?

est que cette éventualité, en plus de n'être pas souhaitable, est impossible puisque la Fraternité est la seule à avoir des évêques.

Ce n'est pas une simple nuance qui la distinguerait alors des divers groupes Ecclesia Dei, mais au contraire une différence fondamentale, un saut quantique. En raison des évêques la Fraternité est et demeurera, par définition, essentiellement différentes des groupes qui n'en ont pas.

En somme, ce que je me demande, c'est pourquoi un mouvement propre du pape aboutissant en gros à la situation d'avant 1976 serait-il si dangereux en soi.

De plus, les évêques de la Fraternité sont doctrinalement solides, ne serait-ce pas leur manquer de confiance que de penser qu'ils se mettraient automatiquement à "sell out", comme le disent les rad-trads US, dès lors qu'un statut leur serait concédé ? L'exemple de Mgr Lefebvre est d'ailleurs tout autre, puisqu'il nous donne l'exemple d'un évêque en communion avec l'église post-conciliaire qui néanmoins refusa de céder sur les points essentiels.

In XC
P.P.