La FSSPX ne se bat pas pour entrer dans l'Eglise, tout simplement parcequ'elle y est déjà ....
Du point de vue de la FSSPX, c'est une évidence bien souvent et inlassablement répétée.
Du point de vue de Rome, c'est évident aussi, le dialogue avec la FSSPX n'est pas du tout le même dialogue qu'avec les schismatiques...

Pour l'autre point soulevé, l'histoire parle d'elle même....

=> Ne pas aborder les questions de fond, c'est s'exposer aux mêmes causes qui ont débouchées sur les excommunications. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, au moins potentiellement, un accord "pratique" est un suicide...

=> Il faut tenir compte de l'expérience de ces 40 dernières années... Ceux qui ont signé des accords pratiques, doivent tous à un moment ou un autre faire allégence aux erreurs modernes, renoncer d'une certaine façon, à combattre les erreurs modernes (pas complètement, pas sur tous les points simultanéments...). Le dernier exemple avec l'abbé de Tanouarn qui ne se bat plus pour dénoncer la nocivité de la nouvelle messe, mais pour défendre sa légitimité... On pourrait aussi citer Mgr Rifan ou les déchirement de la FSSP au sujet du biritualisme....

Si les questions de fond ne sont pas abordées avant un accord, alors on entre dans les compromis, le flou, les tiraillements, les guerres intestines, les déchirement....

Donc au moins 2 éléments doivent inciter à la prudence : d'une part les expériences passées (qui sont toutes insatisfaisantes), d'autre part la cohérence nécessaire à tout accord. (Dans le terme accord, il y a justement une notion d'adhésion à la pensé de l'autre, si je suis d'accord, c'est que j'adhère nous seulement à ce qui est dit, mais aussi à ce qui est fait...)



Je ne comprends pas que ces arguments de bon sens ne puissent pas être compris par les partisans d'accord pratiques.... Ca m'échappe... C'est tellement logique...