Cher monsieur Daly,
Mon interprétation se base sur le texte de l’abbé de Cacqueray, et non pas sur un autre, en trois apologues, qui décidément fait beaucoup de bruit….Normal, quand il s’agit de cartouches !
Je ne crois pas qu’il y ait parmi les défenseurs de la Fraternité de désir de créer l’illusion d’un accord parfait sur tout sujet. Il y a des divergences, certes, mais elles portent plus sur la manière d’exprimer les choses et non pas sur le fond : la nécessité d’accords pratiques avec Rome, mais pas à n’importe quel prix !

Et c’est en cela que la Fraternité joue un rôle capital : celui de cette dernière cartouche. En effet, puisque toutes les communautés qui s’opposaient jusqu’à présent aux avancées modernistes dans l’Eglise, sont progressivement « rentrées dans le rang » sans obliger Rome à des révisions déchirantes, il n’en reste plus qu’une en lice maintenant et ce dernier Atout ou ce dernier coup est joué par la Fraternité.

Ce texte ne semble pas vouloir dire autre chose que la Fraternité est un instrument entre les mains de Dieu dans l’économie du salut, mais cela ne limite ni l’action ni le choix de Dieu dans cette économie-là.

Quant à dire « Hors de la Frat, point de salut », c’est faire un procès d’intention à son auteur qui me paraît injustifié.