Je ne suis pas FSSPX, mais je soutiens certaines de ses options. Je ne vois pas pourquoi je serais obligé de défendre ses positions - pas toutes - si je ne les croyais tout simplement pas défendables.

Dans le cas qui nous occupe, j'ai voulu donner mon interprétation de cette phrase clé de la fable de l'abbé de Cacqueray après avoir lu ce qu'avait écrit Mgr Williamson. Ces deux interventions sont compatibles, c'est mon humble avis, du moment où l'on considère que la FSSPX, partie de l'Eglise - pas encore réintégrée canoniquement, je vous le concède - est un instrument au service de celle-ci, mais un instrument unique qui un jour ou l'autre devra être employé par le Pape pour mettre un terme à la crise. Vous pensez que tout s'arrangerait si la FSSPX restait éternellement en conflit canonique avec Rome ? Je pense que ce serait un échec pour tout le monde. Pour tout ce qu'elle représente la FSSPX est bien une cartouche unique et je crois que Benoît XVI le sait mieux que tout le monde, c'est pourquoi il n'essaie pas de la désamorcer - cf. les propos du cardinal Hoyos sur le ralliement à Rome de certains prêtres tradis - ou d'en mouiller la poudre. Il sait que cela pourrait exploser au visage et faire des dégâts irrémédiables dans l'Eglise.

Encore une fois et pour rejoindre Mgr Williamson, je ne dis pas que ce soit la seule cartouche, mais qu'il s'agit d'une cartouche tout de même unique et irremplaçable dans le dispositif. Si elle se perd ou se gâche, bonjour le bazar et les incertitudes.

Franchement sans aucune mauvaise foi, ni esprit partisan, je ne vois pas en quoi cette phrase en anglais de Mgr Williamson serait incompatible avec celle de l'abbé de Cacqueray : juste parce qu'au début il dit "Non dear collegue" ? Venant de vous cher Thomas, ça me laisse tout de même un peu pantois.

UDP

auxy qui dit ce qu'il pense