Cela me rassure.
Je n'ai pas voulu intervenir - ou si peu - jusqu'ici.
Je souhaite la réconciliation de toutes mes forces.
Rome en prend les moyens.
Inutile d'avoir des discussions doctrinales si l'autorité du Pape, seul arbitre en la matière, n'est pas clairement réaffirmée.
Sinon, c'est du dialogue oecuménique.
J'espère que le "ministère critique" que se donne la Fraternité ne la conduira pas à se constituer en magistère concurrent de celui du Pape.
Je souhaite une encyclique particulièrement solennelle sur la liberté religieuse. Je ressens l'impression qu'on confond deux plans. Il y a le plan pratique : les lois qui régissent la position de l'Eglise dans le monde ne peuvent plus être aujourd'hui, avec la globalisation et la sécularisation, ce qu'elles étaient dans la France de Louis XIV ou dans l'Espagne des rois très chrétiens. Ce qui me heurte, c'est quand on fait la théorie de cette pratique légitimée par les circonstances pour condamner - doctrinalement - les pratiques anciennes. Là, on n'est pas dans l'herméneutique de la continuité.
De même je souhaite une condamnation claire des propositions qui attribuent quelque chose de condamnable au missel rénové. Il a bien des défauts, on aurait pu faire beaucoup mieux, on peut et on doit souhaiter des réaménagements, mais tel quel il n'est pas hérétique. Je l'ai déjà dit : j'ai entendu dire par Mgr Lefebvre lui-même qu'il n'était pas hérétique. Alors pourquoi en faire une pierre d'achopement ? S'il n'est pas hérétique, c'est qu'il est parfaitement catholique. Et la messe catholique sera toujours source de sanctification. Il y a dans le BEC matière à réflexion, mais aussi bien des erreurs.
Votre dévoué Paterculus