Il me semble, sauf erreur de ma part, et d'après ce que j'avais compris par le biais des différents fils à ce sujet, qu'il a quitté de lui-même la FSSPX parce qu'on voulait l'envoyer en Amérique Latine, et qu'il a refusé cette mission et l'abbé ne voulant pas s'expatrier il a choisi de quitter la Frat (je suppose qu'on ne lui a pas proposé autre chose, ou bien que tout simplement, les propositions/négociations que l'abbé a pu faire n'ont pas abouti dans le sens où il le voulait c'est à dire de demeurer en France tout en restant à la Frat).

D'autre part, je ne vois aucun problème à dîner avec Mgr Gaillot en privé, à la bonne franquette comme on dit, Mgr Gaillot est un être humain comme tout le monde. Notre Seigneur s'est bien promené et assis au milieu des publicains et des païens pour les exhorter et leur enseigner.

Ce qui choque c'est le fossé qui existe du point de vue de l'application de la foi et de la doctrine, qui pour moi me semble difficile à concilier surtout au moment d'une ordination !
Pour l'ordination, il faut que l'évêque catholique qui ordonne soit à 100% convaincu de faire ce que fait et veut l'Eglise en matière de foi et de mœurs, et de pastorale; et par conséquent, surtout faire et vouloir, ce que veut Notre Seigneur Jésus-Christ (pleine communion à 100%).

Lorsque le péché d'hérésie d'un évêques est occulte pas de problème l'épikie supplée pour les fidèles (cas de l'erreur commune) pour les sacrements !

Mais lorsque l'hérésie est notoire et pertinace, les fidèles et les prêtres qui constatent cette hérésie, ont le devoir de rappeler à celui qui a adhéré à l'hérésie qu'il se trompe !

Voilà comment je vois les choses !