Est-ce que véritablement, par le fait de sacrer des évêques contre l’interdiction expressément formulée par le Pape, il n’est porté atteinte qu’au droit humain ecclésiastique ? Ou bien est-ce qu’au contraire, c’est le droit divin qui se trouve enfreint ?

Bastanès

En admettant que l'objection concernant la divinité de la Loi soit recevable, la question n'est pas bien posée.

Il faudrait se demander:
A partir du moment où un Pape a enfreint une loi divine provoquant la rupture de la Tradition ecclésiale, peut-il condamner une infraction, (même d'une hypothétique loi divine), qui justement viendrait permettre la restauration de la nécessaire Tradition?

Par ailleurs le cas de nécessité n'est-il pas engagé lorsque la Barque de Pierre prend eau de toutes parts? Puisque ce cas de nécessité intervient alors que les Papes ont enfreint les lois de leurs prédécesseurs, qui sont de manière claire, dogmatiques.

Du reste Jésus lui-même nous enseigne que c'est faire du pharisianisme que de refuser de guérir un malade le jour du sabbat. Il y a des circonstances où la Loi doit être dépassée.
La loi est inférieure à la foi. (St-Luc 13,10)

Logiquement une infraction devrait pouvoir être corrigée par une autre infraction dans la mesure où la première est supérieure à la seconde en gravité.

les ennemis de mes ennemis sont mes amis!
- + - = +

GL