Si Monseigneur Lefebvre avait donné à nos évêques le titre d’archevêque de Paris, d’évêque de Sion, d’évêque de ce que vous voulez, là oui il aurait constitué un acte schismatique parce qu’il aurait constitué ce qu’on appelle une hiérarchie parallèle à côté de la hiérarchie nommée par le Pape. Là, c'eût été un acte schismatique. Mais la volonté de Monseigneur est trop claire, trop précise, manifestée par oral comme par écrit : lorsqu’il a posé cet acte des sacres, il n’a pas voulu s’ériger en Pape, ni même ériger les évêques qu’il consacrait en évêques parallèles. Non ! Il les sacrait uniquement parce que leur ministère épiscopal était nécessaire pour transmettre le sacerdoce, uniquement donc d’un point de vue sacramentel. Et il dit bien dans la lettre qu’il adresse à nos quatre évêques qu’un jour viendra où ils déposeront leur épiscopat et le Pape pourra alors choisir de les nommer peut-être quelque part, mais il n’a pas érigé de hiérarchie parallèle et donc son acte ne constitue pas un acte schismatique parce que ce n’est pas un refus de la primauté du Pape.

1 Si Monseigneur Lefebvre...par le Pape.

Ce si est bien inutile :

Car Monseigneur n'a pas fait cela, donc cela est de fait nul.


2 Non il les sacrait uniquement...sacramentel.

Oui alors pourquoi avoir dénoncé des accords, qui permettait au 15 Août de le faire avec l'autorisation du saint Père?

Au 15 Août l'on ne saura jamais...

Il faut trouver une autre argumentation, celle ci manque de logique.
L'on ne peut raisonner sur des si inexistants.

Ce qui suit ne saurait diminuer pour autant la gravité de l'acte.
Quant à la primauté du Pape sur l'Eglise Catholique qui la refuse?

Et il dit bien dans la lettre qu’il adresse à nos quatre évêques qu’un jour viendra où ils déposeront leur épiscopat et le Pape pourra alors choisir de les nommer peut-être quelque part, mais il n’a pas érigé de hiérarchie parallèle et donc son acte ne constitue pas un acte schismatique parce que ce n’est pas un refus de la primauté du Pape.

N'importe quel évêque pourrait alors se donner des successeurs sans pour autant nier la primauté du pape.
Le jour ou une réforme liturgique viendra, un évêque ne voulant pas l'appliquer dira alors qu'il se donne des successeurs, qu'il y a état de nécessité , et qu'un jour le pape pourra à ses successeurs...