Elle peut désigner diverses formes d'implication. Il peut y avoir des causes exclusives, mais aussi partielles. En droit administratif, même lorsqu'un agent public commet une faute personnelle, le juge estime que l'administration a pu jouer un rôle (par exemple, dans la mise à disposition d'une arme). On parlera alors d'une faute administrative. Mais je m'égare, même s'l faut préciser la notion de cause.
Un père de famille qui met à diposition de ses enfants des jouets avec lesquels ceux-ci se blesseraient un jour n'est certes pas l'auteur des actes en question au sens strict. Pourtant, sans le vouloir, il a joué un rôle dans cette blessure. On peut dire qu'il a été l'une des causes de cet accident.
Quelles que soient les positions que l'on adopte, il y a toujours une responsabilité à envisager. Même en pensant bien agir, les conséquences peuvent être différentes de celles initialement prévues. Qui veut l'ange, fait la bête, dit PASCAL.
VATICAN II n'est pas la cause des problèmes actuels. Il ne doit pas servir de bouc-émissaire. Les dérives des sociétés contemporaines (moeurs, etc.) ont certainement pollué l'air ambiant. La plupart des catholiques ont été sensibles et perméables aux sirènes de l'air du temps. VATICAN II peut être regardé comme un accélérateur, comme une invitation à relâcher le garde, alors mêmes que ses textes disent le contraire (c'est patent dans le domaine liturgique: VATICAN II est très prudent. Un réformisme, mais nullement une révolution), quelquefois de manière radicale (lire ce qu'il dit en matière de sexualité). VATICAN II n'est pas la cause de tout ce qui se passe. En revanche, n'a-t-il pas été une trop faible barrière à l'égard d'une situation (crise) qu'il n'avait pas prévue ? |