Il faut faire confiance aux personnes. L’accompagnateur n’a aucune autorité pour exiger l’obéissance à ses directives et conseils, il accompagne, il ne dirige pas.
Ayant eu personnellement plusieurs accompagnateurs spirituels (des prêtres), et, avant d'entendre l'enseignement du père Paulin dont je fais référence, je me suis apperçu qu'avec les conseils que le prêtre me donnait, je n'étais pas obligée de faire à la lettre ce qu'il me conseillait de faire. C'était une invitation. Cela était effectivement ma part de liberté et de choix, tout comme celle que DIEU nous laisse, dans le bon comme dans le mauvais. Le livre du père SAGNE dont je fais référence "Accompagnement spirituel et vie d'oraison", parle très bien de cette nuance entre directeur et accompagnateur et va même plus loin dans son analyse à notre filiation vers le Père, un chemin que nous faisons ensemble. L'accompagnateur comme l'accompagné vont ensemble, respectant la liberté de l'un et de l'autre, vers le Père par Jésus. Et en affirmant également, que l'accompagnateur ne doit pas se sentir plus grand que celui ou celle qu'il accompagne, parce qu'ils grandissent tous les deux ensemble guidés par l'Esprit de DIEU. Pour moi, il est donc naturel de dire accompagnateur spirituel et non directeur. Ceci dit, chacun en pense ce qu'il veut. Fraternellement Véronique