Demande de prière en urgence (et en rafale)
Tibère -  2011-03-05 11:04:04

Demande de prière en urgence (et en rafale)

Oui, plusieurs de nos amis (enfin, faut l'dire vite) ont besoin de nos prières les plus intenses. Ils viennent de franchir le mur du çon et semblent désormais satellisés. Je veux, bien entendu, parler de Patapouf, K. Jaspers, Credidimus Caritati et Chouette. Un rapide tour d'horizon permettra de mieux comprendre la gravité de leur état et nous invitera à prier intensément pour le rétablissement de leur santé mentale (mouais) ou de leur naufrage définitif dans la folie (certains d'entre eux sont déjà dans les abysses). - Chouette : bon, je l'ai vue une fois à une RIL, et je le dis comme je le pense, elle est trop sympathique et sa capacité à boire tout en restant digne est tout à fait honorable. On peut expliquer son accès de folie d'hier soir par une une trop faible présence de sang dans son alcool. - Credidimus Caritati : bon, tous ceux qui la connaissent savent pertinemment que son équilibre mental est très fragile, à peine compensé par une infinie gentillesse. Mais comme elle a le bras long, je préfère me réfugier dans un prudent attentisme plutôt que de me voir privé de mon job, de mon appartement et de mes quelques livres qui servent de paravent à mon incurable ignorance. - Patapouf: de lui, je ne dirai pas grand'chose car un principe anime ma vie : le sens des rapports de force allié à une solide veulerie. Autrement dit, un type qui fait trois têtes de plus que moi, qui a pratiqué les arts martiaux et qui manipule l'électricité a raison dans tout ce qu'il dit et tout ce qu'il fait (en plus ses fils pourraient venger le père, et je ne peux pas, décemment, faire éliminer toute la famille). - K. Jaspers : pour lui, moins de pitié. Tout d'abord, j'ai un dossier sur lui (oui, oui, Karl, ne faîtes pas l'innocent et ne me dîtes pas que vous avez oublié ces photos prises au One-Two-Two où vous étiez très élégant dans votre habit de Mickey) plein de détails délicieusement compromettants. La folie de Karl peut être expliquée de mille manières: abus de boissons rarement aquafères, abus de nourriture saturée en cochonneries, abus d'absence de pitié, abus de musique de singe, abus de calembours dignes du Théâtre des Deux Anes. Bref, c'est fou comme chez Kasper le mot ABUS le définit à merveille, comme abus de pouvoir, abus d'autorité, abus de droit. Et dire que je vais devoir partager mon petit déjeuner léger (confit de canard à la graisse de canard avec des patates à la graisse de canard, le tout arrosé de bière - eh ! Marc ! une Carlsberg en 50 et sa p'tite soeur - et pour finir des crèpes noyées de chocolat avec, pour la route, un petit digeo) avec cet énergumène, seul de son espèce à pouvoir dans une même phrase d'une cinquantaine de paragraphes, et dans un seul souffle, évoquer Saint-Thomas d'Aquin, la Guerre de Cent Ans, les dessous de l'histoire de l'étalon-or et la saga des Sex Pistols. En UDP.