on ne discute pas ici comme le font les théologiens sur quelque point secondaire et accessoire, qui somme toute ne remettrait pas vraiment en question l’unité doctrinale, l’unité de la foi et des mœurs constitutive de l’Eglise. L’ampleur de la résistance déployée par Mgr Lefebvre (jusqu’à encourir la suspense a divinis en 1976 (16)) serait disproportionnée dans le cadre d’une simple controverse théologique. Il y a ici bien davantage que de la théologie, car l’adage garde tout son point : « legem credendi statuat lex supplicandi ».
Grosso modo, nul besoin d'étude approfondie, Marcelus episcopus locuta, causa finita. Hé bien, non! En matière si grave, on ne peut se dédouaner d'une étude théologique sérieuse, poussée au profit de l’intuition d’un seul homme, fut-il évêque. Encore une fois, aucune conclusion ne me fait peur, à condition que le développement soit cohérent. Pour conclure, quelques rappels : -> Il est impossible à un pape de promulguer un rite qui puisse d’une quelconque manière être dangereux pour la foi. -> Il est impossible de considérer que l’on puisse refuser par principe la communion à la messe du pape. Invoquer ne serait-ce que la communio in sacris dans ce cas signifie alors que le pape n’est pas légitime.