... très bien les différences d’approches sur le ministère sacerdotal.

Si on schématise, là ou la théologie pré-conciliaire pouvait quelque peu séparer le pouvoir d’ordre conféré au prêtre (et centré d'abord sur le sacrement) et la juridiction de l’évêque, le Concile (notamment à travers Lumen Gentium) rend ces deux notions inséparables. Cela est d’ailleurs tout à fait cohérent avec l’évolution du point de vue sur le sacrement de l’ordre, dans lequel on voit désormais davantage le prêtre comme un auxiliaire (un prolongement) de l’évêque que l’évêque comme un super-prêtre ! C'est dans cette logique que nous n'avons plus désormais de prêtres ad missam, ordonnés uniquement pour conférer les sacrements, ni de princes-évêques, nommés pour le seul gouvernement.

Malheureusement, la FSSPX n’a pas encore vraiment intégré ces développements théologiques, particulièrement en matière d’ecclésiologie et votre séparation entre sacrifice eucharistique et juridiction en est l’illustration.

Nos référentiels ne sont donc, malheureusement, pas les mêmes.

C'est dans ce même ordre dd'idée que je considère que la "traduction" française de l’Orate Fratres, même si c’est plus qu’une traduction, Le sacrifice de toute l’Eglise bien meilleure que l’original latin Mon sacrifice qui est aussi le vôtre, car beaucoup plus proche de l’enseignement conciliaire.

Ion