Scribe, surtout si vous êtes modérateur, je fais appel à toute l'objectivité dont vous êtes capable. Vous me le devez bien : en effet, déjà que vous êtes doctrinalement infaillible, il faut bien que vous commettiez quelques menus péchés çà et là (moi aussi c'est un fait, je le précise avant de subir de plein fouet une contre attaque).

Je fais appel à votre objectivité de modérateur disais-je, car si l'on reprend le fil, j'ai bel et bien exposé des arguments - conformément à mon habitude d'ailleurs (j'appelle ici les liseurs témoins de moralité). Je vous incite à remonter le fil et à lire mon message "moi je crois" plus haut. J'argumente, et je critique l'argument du Souricier, ce qui est le jeu. Je précise même : la démonstration par analogie n'en est pas une, utiliser les huiles saintes du diocèse ce n'est pas comparable à confesser l'Islam avec l'évêque. On peut rejeter mes arguments, ne pas être d'accord, mais ne vous plaignez pas à XA en disant que je parle "sans aucun argument", ce n'est pas vrai.

Dans un deuxième temps, l'invective est venue du souricier : le post intitulé "ouah j'ai peur" (titre en soi déjà condescendant au plus haut point) est rempli d'attaques ad hominem : tout au long du fil j'ai droit au cours de français et de culture gé. Le message est clair : LS attaque fort, chaque ligne étant une humiliation, légitime puisqu'il postule que je suis un parfait imbécile : j'emploie les mauvais mots (hop cours d'étymologie à deux zlotys), j'emploie le mauvais temps grammatical (hop on suppute que j'habite la planète mars), etc. Tout à l'avenant. Non pas en tant que fidèle FSSPX mais en tant que modérateur, vous devriez convenir que le procédé n'est pas très fair play.

Pour ma part (et c'est le troisième temps) je me refuse à répondre point par point à un post visant à démontrer que je suis demeuré (car là n'est pas le sujet : le sujet c'était Mgr Planet), mais je souligne simplement le procédé de LS, qui opère un glissement entre une discussion de fond ("doit-on nécessairement conchier un évêque diocésain?") et l'invective systématique : je le souligne en refusant de donner de la confiture aux pourceaux, et en le laissant à ses délires lexicaux : je ne suis pas dupe de ce John Galliano de la Tradition, et le qualifie comme il le mérite.

C'est alors que vous intervenez : en cours de discussion. Je parle au boucher et voilà que l'andouille répond, si vous me permettez la métaphore charcutière (rien de personnel contre vous je le précise). Mais observons un peu votre réponse : vous prenez la défense de votre ami (respectable), mais non sans en rajouter une couche à mon sujet sur le thème "ne parle pas aux cons ça les instruit" (vous avez beau ne pas utiliser de gros mots et invoquer l'historique de ma prose, l'argument est bien de cette nature). Comment voulez-vous alors que je ne vous associe pas à ma conclusion, transformant le singulier sombre crétin en pluriel?

Plus généralement, c'est rarement par pur hasard qu'un échange verbal (je n'ose dire conversation) se termine par "sombre crétin". Cela n'arrive pas tout seul. Non mais!

En un mot comme en cent, c'est bien à moi, et nous à vous, de le dire : "c'est pas moi, M'sieur, c'est lui!".