à écrire selon le flux de votre conscience ou de votre inconscience! Il me semblait aussi qu'il y avait un (léger ?) calcul (sans mathématiques !) dans l'effet recherché. C'est un style comme un autre, mais je dois avoir l'esprit trop mathématique pour l'apprécier.
Par contre, pour répondre à Pellicanus au sujet du rythme libre du grégorien, il faut comprendre que les "airs" grégoriens sont éminement au service du texte qui ne va pas du coq à l'âme et n'a rien d'un "flux de conscience" (ou d'inconscience), à part peut-être, certaines parties de psaumes où on exprime un certain désarroi.
Le chant grégorien, comme celui des polyphonies de la Renaissance, est centré sur la phrase, qui unit l'aspect musical et littéraire. Chanté correctement, on doit sentir tous les élans et les ponctuations de ces phrases!
Les pièces grégoriennes comportent toujours un sommet (souvent agogique, parfois diastématique, quelquefois modal, et occasionnellement un mélange de tout cela) souvent situé au centre et qui correspond à l'aspect ou aux mots les plus importants du texte. Chaque phrase musicale elle-même comporte aussi un sommet.
Ne pas confondre rythme dit "libre" et confusion ou jardin d'herbes folles.
Union de prières
Balbula