Il fallait le frère André pour me ramener écrire en ce lieu.

Samedi, j'étais au Stade olympique de Montréal avec plus de 45 000 fidèles, 60 évêques et je ne sais combien de prêtres pour fêter notre nouveau saint. Mais ce qui m'a le plus marqué est la vigile de prière qui s'est tenue à l'Oratoire Saint-Joseph il y a deux semaines, la veille de sa canonisation. Un ami incroyant mais curieux m'avait entraîné à la messe de 19h30 (je n'avais pas l'intention au départ d'y aller). La célébration ne l'ayant pas spécialement impressionné, je l'ai raccompagné au métro après... et je suis revenu. Ce fut une nuit complète de prières animées par différents groupes et communautés se relayant toutes les heures, dans la chapelle de la crypte constamment bondée, jusqu'à la retransmission en direct des cérémonies de Rome à 4h00. À ce moment-là, il était devenu quasi impossible de circuler à l'intérieur et les pompiers ont ordonné au service d'ordre de ne plus laisser entrer personne. Les pélerins essayaient de se faufiler par les sorties de secours en sollicitant le bon coeur de ceux qui devaient s'y tenir parce que la foule était trop compacte à l'intérieur... Personne n'avait pas prévu une telle affluence.