parce que sans vouloir être défaitiste, même si la nomination de Mgr Ranjith est une bonne nouvelle, cela est loin de rétablir un équilibre, si tout au plus au sein de l'Eglise on doit parler d'équilibre.

L'amertume se trouve dans le fait que l'on continue toujours à vouloir satisfaire et à droite et à gauche. Le jeu démocratique est omni présent dans ces consistoires et dans l'Eglise en général.

Et jamais on ne dira : un tel a été nommé parce qu'il a une grande réputation de Sainteté ! Jamais on ne dira celui-ci a été nommé parce qu'il est un ardent défenseur de la Foi !

La valeur spirituelle d'une personne autant qu'on puisse en juger serait déterminante ? Non, pensez-vous, on dira qu'il est proche du pape, ou qu'il est le candidat de tel ou tel parti.

Le soucis de sauver les âmes se fait encore attendre dans toutes ces manipulations. Si la droite a un peu plus de poids cette fois, tant mieux après tout, mais c'est bien la seule consolation.

Ah, foutue collégialité qui pourrit l'Eglise comme le démocratie finit de détruire l'Europe. Que Dieu est loin des préoccupations des hommes !