Bonsoir Athanase,

Merci beaucoup pour votre message, dans lequel j'ai particulièrement apprécié ce passage :

" Les autorités officielles (locales, s'entend) n'aiment pas la FSSPX, se moquent de ses positions, dénigrent ses motivations et ne cherchent pas à comprendre leur inquiétude (ce qui est peut-être le plus grave dans l'histoire, car à la mesquinerie s'ajoute UNE INCOMPREHENSION DES DRAMES ACTUELS DU MONDE ET DE L'EGLISE). "

Je crois que c'est tout à fait vrai :

- à partir du moment où l'on a une compréhension purement naturaliste, sociologique, des drames actuels de l'Eglise et du monde,

- à partir du moment où l'on considère toute tentative de compréhension théologique, pour ne pas dire théologale, de l'histoire contemporaine de l'Eglise et du monde, comme dépassée, périmée, archaique, rétrograde, anté-conciliaire, moralisatrice,

on est mûr pour voir dans le déploiement de la cause de la Tradition catholique une manifestation de nostalgie sentimentale, sinon pathologique.

Comme si le fait qu'au moins deux et peut-être trois générations de clercs aient pensé et vécu dans la "fidélité" respectueuse, scrupuleuse, et surtout restrictive et sélective, vis-vis du Concile, mais aussi, bien souvent, de ce qu'ils croient être le Concile, n'était pas un signe d'anomalie durable et profonde, dans la vie intérieure de l'Eglise.

Bonne soirée et au plaisir de vous relire.

Scrutator.