comment cela se passe trop en France, mais vu comment je sais que cela se passait il y a dix ou vingt ans, les choses ne doivent pas s'être améliorées.
Il ne faut pas se faire d'illusions. A moins d'être dans un milieu totalement protégé, vos enfants comme les autres seront mis en face de "fréquentations" (je n'aime pas trop le terme, car il s'agit souvent bien davantage de "flirt") précoces, voire ultra-précoces.
Ici, au Québec, j'ai eu comme enseignante à régler ce genre de problèmes, même entre enfants tradis "protégés" à partir de l'âge de 6 ou 7 ans. Certains enfants sont très pressés dans ce genre de choses, alors que d'autres s'en contrefichent. Je n'ai jamais réussi à savoir de quoi cela pouvait dépendre, ils ont souvent reçu le même genre d'éducation. C'est à croire que cela se situe dans les gènes et les hormones.
Ça commence par les petits billets doux, les "oeillades" pour reprendre les mots de saint François de Sales, les invitations, les cadeaux, mais l'ennui, c'est que cela peut dégénérer rapidement si les parents n'ont pas l'oeil ouvert.

Après, pour discuter avec eux, cela dépend aussi terriblement de leur attitude et de leur état d'esprit. Certains sont réceptifs et on pourrait dire "purs" naturellement, alors tout coule. D'autres se braquent sur ce sujet, soit par timidité, et alors, il est bien difficile de savoir ce qu'ils pensent, soit parce qu'ils se croient plus mûrs qu'on les estime, et pensent être prêts à entreprendre des relations suivies ... de déceptions et de désillusions fréquentes.

Dans les écoles publiques, il est évident que tout cela a cours et bien pire. J'ai vu des lesbiennes de 15 ans faire le "french-kiss" à bouche que veux-tu dans les couloirs, par exemple. On se dit "en couple" dès que l'on fréquente un garçon ou une fille, la moyenne de durée de ces fréquentations est de un mois, trois mois étant un record. Et ils appellent les parents (souvent "recomposés") de leur élu(e), leur "belle-mère", "beau-père", ... C'est vraiment très triste de voir jusqu'à quel point le sacrement de mariage peut être bafoué. On n'oublie surtout pas de leur fournir gratuitement des condoms et de leur parler contraception avant même qu'ils ne soient pubères.

Je connais une jeune fille de 16 ans qui s'est faite avorter 4 fois, la première fois à 12 ans. Et les parents n'étaient pas au courant. Sa mère l'a appris par une tierce personne et en est restée sidérée.
J'espère que ce triste tableau ne vous a pas découragée, mais qu'il vous encourage à beaucoup de vigilance.

Union de prières
Balbula