Des catholiques de plus en plus minoritaires (5% de pratiquants), des prêtres en voie de raréfaction... L'identité catholique n'a plus prise sur le reste de la société française (le soit disant retour des cathos me fait bien rire ! Une peur de plus de la part de gens qui n'ont plus d'ennemis). Alors, il est normal que l'Eglise tente de fortifier ses troupes. Il faudrait s'interroger sur les causes qui poussent l'Eglise (même diocésaine) à comprendre la nécessité de filières "traditionnelles". Cela épargnerait bien des commentaires de la part de gens qui, il faut bien le dire, restent peu attractifs.

On aimerait avoir plus de précisions sur les "effectifs" de l'abbé DURAND: laïcs ayant atteint des âges vénérables, prêtres peu nombreux et également âgés (l'abbé DURAND est né en 1942), etc. Je doute que les jeunes, plus friands de choses "matérielles" (entendu lato sensu), se jettent sur le progressisme. Le bilan est sans appel: une Eglise vide (et aussi vidée). Franchement, il n'y a pas de quoi prendre des cornes de brume. L'Eglise est dans une situation dramatique où elle a cessé d'être une norme, un référent social.

La vieile machine progressiste s'use. Et elle s'use de la manière la plus mortelle, la plus perfide qui soit, car aucun appel n'est possible : en perdant peu à peu ses troupes.

Sic transit gloria mundi !