La manière avec laquelle on prie influe grandement sur la foi. Saint Pie X disait que l'ennemi était déjà dans les séminaires au début du siècle, et il s'est retrouvé certainement aussi parmi les pères conciliaires, qui disaient encore la messe traditionnelle, bien sûr, (ce n'est pas une question de messe "en latin", c'est une question de liturgie orientée vers les quatre buts de la messe : adoration, propitiation, action de grâces et demande, où il est clairement exprimé que c'est le renouvellement du sacrifice de la Croix), mais aspiraient à des changements que le Mouvement liturgique avait déjà esquissés.
Pour le commun des fidèles, ce changement désastreux dans la liturgie s'est tout simplement traduit par une désaffection massive dans la pratique religieuse, sans rien connaître des documents sur la liberté religieuse ou autres. Je suis persuadée que si on avait produit le même Concile, sans toucher à la liturgie, il n'y aurait pas eu cette désaffection, aussi rapidement du moins. Mais le hic, c'est que Vatican II ne va pas avec la messe traditionnelle. Quoiqu'on en dise et au risque aussi d'en choquer quelques-uns.
Union de prières
Balbula