J'ai suivi le plus sincèrement possible les conseils de mon confesseur en une période de pleine reconversion.

Cela m'a coûté beaucoup de sacrifices que je ne regrette pas, car j'étais fort débitrice envers le Seigneur. Je les regrette d'autant moins que la Providence a veillé. Bref, socialement j'ai beaucoup perdu, mais le Bon Dieu ne m'a pas abandonné et de cela je peux témoigner.
Mais à ce moment-là je n'avais plus de famille à charge, non plus!
Pour l'avenir je m'en remets à la Providence aussi!

Je ne peux m'empêcher de penser au regard qui pouvait être porté sur les mères célibataires et qui a contribué à banaliser l'avortement.

Le regard porté par la société est une chose, l'éducation des enfants en est une autre. Pas facile! Les deux étant inter-dépendants!

Notez que cette attitude n'a pas disparu de certains milieux, notamment versaillais, où on regarde la fille mère de travers, mais où on fait prendre la pilule à sa fille au cas où il y aurait un accident en rallye.

Alors, franchement, je ne connais pas le milieu versaillais. Mais ce que vous décrivez me semble bien hypocrite et bien loin de l'amour de Dieu. Si on n'a pas confiance en sa fille ou son garçon (les deux sont responsables), ne permettons pas les rallyes!

Ou alors on organise le mariage en toute discrétion (et en bâclant la préparation). Mariage suivi par la naissance d'un prématuré.

Là par contre, hormis la petite hypocrisie sur le prématuré dont personne n'est dupe, je ne vois pas comment les parents du futurs bébés ou les grands-parents auraient pu faire? Lorsque deux personnes en âge de procréer en prennent le risque, elles doivent assumer! Que demander de plus? Je ne vois pas! C'est ce qui s'appelait autrefois "réparer".