Le « taux de fécondité sacerdotal » du milieu traditionaliste est identique à celui du catholicisme français d’avant le Concile.

Cette constation est tout-à-fait remarquable et accuse très gravement le concile Vatican II si besoin était.

De plus cela dément ceux qui affirment que la désaffection est générale et qu'elle serait survenue même sans le concile.

Enfin, ce que ne disent pas ces constations réunies sur les deux messages d'Ennemond, c'est que sans la FSSPX, le milieu traditionnel n'existerait tout simplement pas.

Enfin, la liturgie et donc le rite ne vaut qu'avec la doctrine qui va avec. Sans la doctrine, le rite est creux.

Les « classiques », pour ne pas employer le mot traditionalistes, qui ont été nommés et qui auraient pu changer le panorama ont été généralement choisis parmi des « classiques timides » ou bien ils se sont laissés intimider.

Il faut noter que pour changer les mentalités la simple nomination d'un évêque n'est pas suffisante puisqu'il ne dispose pas de l'autorité nécessaire.

Il reste et demeure un grave problème d'autorité et d'obéissance au sein de l'Église post-conciliaire en raison de la démocratie qui y a été introduite.

On comprend que le Pape fasse les yeux doux à la FSSPX.