Cher Austremoine,

Merci pour votre réponse argumentée et fournie.

Premièrement, le fait que vous (ou vos maitres à penser) critiquiez le rite de Paul VI en tant que tel ne me choque pas outre mesure; en matière si grave, il convient bien entendu d'examiner avec soin toutes les options théologiques, afin d'en dégager une conclusion tant théorique que pratique. Ce qui me gène, c'est votre inconsistance.

Vous en arrivez dès votre 1) à la conclusion que de communier à la messe de Paul VI constitue un acte de communio in sacris, ce qui signifie :
-> que de communier à la messe de Paul VI est au moins matériellement peccamineux.
-> que le seul fait de célébrer régulièrement la messe de Paul VI place le prêtre en état de rupture avec l’Eglise, nonobstant son intention droite.

Comment, après un tel raisonnement, ne pas en conclure à un distingo entre l’Eglise catholique et la religion de Benoît XVI ? Comment ne pas considérer qu’un pape formellement dépositaire des clés peut promulguer un rite qui puisse être, in se, mauvais pour la foi ? Un peu de logique, allez jusqu’au bout du raisonnement !

Je prends également bonne note que de communier à la messe du pape constitue un péché grave. Je pense même qu’en poussant le bouchon, réciter le rosaire avec un évêque conciliaire est au minimum matériellement peccamineux.

Etant persuadé que ce brillant texte de l’abbé de Cacqueray éclairera grandement les débats futurs entre la FSSPX et les autorités conciliaires, qu’il contribuera pleinement à ramener ces dernières à la foi catholique, bref, que Suresnes sauvera bientôt la chrétienté toute entière sous la blanche bannière d’une théologie tout à fait innovante que l’on surnomme déjà la technique du grand écart, je clos donc ce fil serein. Et m’en vais me regarder l’anthologie des Nuls.