Beaucoup disent qu'il faut maintenant que la FSSPX revienne à la pleine communion.

Que manque-t-il véritablement à la FSSPX pour revenir à la pleine communion ? Que vaut à la FSSPX de ne pas être considérée en pleine communion ?

Ce ne peut pas être ses critiques de Vatican II puisque d'autres évêques peuvent impunément critiquer certains points de Vatican II (pas ceux qui sont critiqués par la FSSPX, mais d'autres). Vatican II n'est donc, finalement, pas le critère véritable de la pleine communion.

Le seul autre point, il me semble, défendu par la FSSPX et qui est un véritable obstacle à la pleine communion, c'est le regard non seulement critique mais suspicieux qu'elle porte sur la messe Paul VI (et pas seulement sur les abus).

À mon sens, bien plus que le débat sur Vatican II qui est un travail de longue haleine et qui peu fort bien se dérouler à l'intérieur de l'Église, c'est celui sur le nouvel ordo qui va prévaloir dans les mois qui suivent.

Et là, il faudra bien arriver à un résultat qui, me semble-t-il, peut se faire par un double mouvement :
1. L'acceptation de la sainteté de la messe Paul VI par la FSSPX
2. Celle-ci pourrait être aidée par une "réforme de la réforme" de la liturgie qui se ferait par petites étapes. On peut imaginer une première étape suffisante pour amener la FSSPX à accepter le nouvel ordo ainsi modifié, et qui serait le début d'une série de petites modifications (bon, n'étant pas liturgiste, je ne sais pas si c'est possible).

Y aurait-il autre chose qui empêcherait de considérer qu'il y a pleine communion de la FSSPX avec Rome ?

Thomas