En effet, j'ai toujours la crainte de subterfuges dilatoires mais pour un démarrage du dialogue, dialogue qui peut prendre 30 ans - dixit Mgr Tissier de Mallerais - pour aboutir. Pourquoi pas 30 ans, encore faut-il que le compteur soit mis à zéro et qu'on commence à travailler donc à décompter.

Ce que rappelle Austremoine n'est pas nouveau : cela a été explicité dès 2001 dans les échanges entre Mgr Fellay et le cardinal Castrillon Hoyos. C'est d'une autre nature que des "mais", "si", etc. - ceux que je crains - pour se mettre autour d'une table.
Nous ne savons pas la teneur des décisions qui devraient être annoncées prochainement, là est la limite de nos commentaires actuels.

Soit Rome a opté pour la levée unilatérale, si je puis dire sans démarche de repentance particulière, et dès lors, ce que soulève Austremoine se posera : accepter vaut-il repentance pour la décision de 1988 ? On peut douter hautement après tous les rappels faits en 2008 par la FSSPX, de la célébration de 1988, qu'elle change d'avis en janvier 2009.
Soit les canonistes romains, Ennemond en 2008 avait livré ici sur le FC plusieurs pistes de réflexion sur les motivations possibles, ont fourni les moyens de justifier un retrait des excommunications, et là, je vous rejoins Tardivel entièrement, la FSSPX se déconsidérerait à repousser la décision romaine à coup d'arguties.
Je tendrais à penser qu'il s'agira du retrait et que cela sera salué par Mgr Fellay. Mais ensuite, il faudra que le Supérieur général assume sa responsabilité et s'engage sur le terrain du dialogue : cela lui coûtera sûrement car il n'est pas douteux que les déluges d'outrances de l'été 2008 devaient avoir dans l'esprit de leurs auteurs un effet dissuasif, dissuader le Supérieur général d'être conséquent dans sa démarche.