extraits (texte complet en liens à la fin) :

La conférence épiscopale institue donc une Commission afin de poursuivre l’examen des événements de Medjugorjé. Dans l’attente des résultats des travaux de la Commission et du jugement de l’Eglise, les pasteurs et les fidèles doivent observer l’attitude de prudence habituelle en de telles situations. Aussi n’est-il pas permis d’organiser des pèlerinages et d’autres manifestations qui seraient motivés par le caractère surnaturel attribué aux faits de Medjugorjé.
(...)
Au début du mois de février 1987, le cardinal Kuharic, président de la conférence épiscopale, et Mgr Zanic, évêque de Mostar, cosignèrent une déclaration publique où il était dit notamment : «Il n’est pas permis d’organiser des pèlerinages ou d’autres manifestations motivées par le caractère surnaturel qui serait attribué aux faits de Medjugorjé ».
(...)
Le successeur de Mgr Zanic, Mgr Peric, après avoir soigneusement étudié les faits de Medjugorjé, et dans l’exercice légitime de sa mission pastorale a fait sienne l’attitude de son prédécesseur.

Au sujet des pèlerinages, l’évêque de Mostar a fait les déclarations suivantes : «En raison de débordements, l’Ordinaire du lieu a (demandé) de ne pas organiser de pèlerinages officiels que ce soit au niveau des paroisses, des diocèses ou plus généralement au nom de l’Eglise… Quiconque fait le contraire s’oppose directement aux déclarations officielles de l’Eglise, lesquelles, même après quatorze ans de prétendues apparitions et de propagandes intensives, restent toujours valides pour les catholiques».

La déclaration de 1995 a été suivie d’une autre le 21 juillet 1998 : «Les pèlerinages officiels ou d’Eglise ne sont pas autorisés, et pas davantage les visites "privées" qui viseraient à prouver que les prétendues "apparitions" et "messages" sont authentiques.»

CE QUE DIT L’EGLISE AU SUJET DES FAITS DE MEDJUGORJE (texte en HTML)

CE QUE DIT L’EGLISE AU SUJET DES FAITS DE MEDJUGORJE (texte en PDF)

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Le site marial de Medjugorje au crible du Vatican
Le FIGARO Sophie de Ravinel
15/10/2007

ROME et la Conférence épiscopale des évêques de Bosnie-Herzégo vine vont de nouveau se pencher sur les prétendues apparitions mariales de Medjugorje. A la rentrée, une nouvelle commission conjointe doit être constituée pour établir un jugement sur des faits qui remontent au 24 juin 1981. En vingt-cinq ans, le phénomène a provoqué l'afflux de plusieurs millions de pèlerins dans le petit village d'Herzégovine occidentale. Aujourd'hui, la «Gospa» – la «Dame» en Croate – apparaîtrait encore quotidiennement à trois des six voyants et délivrerait des messages le 25 de chaque mois.

(...)

Un état latent de schisme

Le 6 juillet, dans l'église paroissiale Saint-Jacques de Medjugorje, l'évêque du lieu, MgrRatko Peric, n'a donc pas hésité à parler de «scandale», à évoquer «un état latent de schisme», à rappeler que Medjugorje «ne pouvait pas être considéré comme un sanctuaire marial» et à demander aux voyants «de ne plus se présenter comme tels». «Le fait qu'il y ait eu des dizaines de milliers d'apparitions durant 25 ans, a-t-il affirmé en chaire, ne contribue pas à en valider l'authenticité.»

En outre, l'évêque a fait état d'une audience avec Benoît XVI en février dernier. «La Congrégation pour la doctrine de la foi s'est toujours demandé comment toutes ces apparitions pouvaient être considérées comme authentiques», lui aurait confié le Pape. Cette homélie de l'évêque a eu lieu dix jours avant que le cardinal Vinko Puljic, archevêque de Sarajevo, confirme qu'une nouvelle commission canonique était en cours de formation.

Le site marial de Medjugorje au crible du Vatican