Parce que les paroles de la Parole Divine n'ont pas été révélées ?

Ce que je voulais dire, c'est que ce n'est pas tant la matérialité des mots qui est révélée, la lettre, que ce leur signifié. Il y a cependant des mots révélés... mais aussi des différences entre les évangiles lorsqu'ils rapportent les mots du Christ, même aux endroits où ces mots sont particulièrement importants. Sans doute saurez-vous le dire mieux que moi, mais je doute qu'il y ait vraiment une différence de fond sur ce point ?

C'est précisément ce qu'il n'a pas fait, cher Dominique, car la mort est intervenue.

Alors là, j'avoue mon incompétence. Cependant, je remarque que dans ce message, il est affirmé qu'elle avait déjà été mise en vente. Faudrait-il en conclure qu'elle était vendue mais pas promulguée ???

Et si l'Église approuve la communion à la main, celle-ci ne présente aucune trahison de la révérence due au Saint-Sacrement.

Certes.

On remarque une progression dans vos "si" : le suivant est déjà moins clair.

Et si l'Église approuve la fréquentation des cérémonies non catholiques, celles-ci ne présentent aucun danger pour la foi.

Dans les circonstances où cette fréquentation est approuvée, et à cette condition seulement, on peut déduire qu'il y a des raisons qui légitiment cette prise de danger.

La suite en revanche est tendancieuse, même si ce n'est peut-être pas volontaire :

Et si le très saint père embrasse le Coran, ce livre est digne de recevoir l'identique vénération offerte par le prêtre au livre de l'Évangile.

Là je me demande où vous allez chercher cela : une marque de vénération matériellement égale, mais dans des circonstances et un contexte différents, ne signifie pas nécessairement une vénération égale. Ce baiser ne signifie pas reconnaissance du caractère révélé supposé du Coran - en tout cas c'est à vous qu'en incombe la charge de la preuve (infaisable).
À titre indicatif, on peut par exemple prendre en compte le contexte : je n'imagine pas que les Irakiens qui offraient ce livre au pape aient imaginé un seul instant que Jean-Paul II était en train de se convertir à l'Islam, ni même de mettre l'Islam sur un pied d'égalité avec le catholiscisme ! Autre élément contextuel : les rappels explicites des congrégations romaines sur le sens du dialogue inter-religieux. Une recherche rapide sur Internet m'a procuré ce Document du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux et de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples de 1991 :

33 L’Eglise a été voulue par Dieu et instituée par le Christ pour être, dans la plénitude des temps, signe et instrument du plan divin de salut (cf. Lumen gentium, 1) au centre duquel se trouve le mystère du Christ. Elle est le «sacrement universel de salut» (Lumen gentium, 48) et est nécessaire pour le salut (Lumen gentium, 14). Le Seigneur Jésus lui-même a inauguré sa mission «en prêchant la Bonne Nouvelle, l’avènement du Règne de Dieu» (Lumen gentium, 5).