[pour les longs à la détente : mode ironique enclenché]

Ayant souffert le martyre indicible du hors-contrat pendant nombre d'années, ce fil m'a donné l'idée de consulter mes archives secrètes...
Surmontant ma légitime répulsion face à ce passé sombre, j'ai donc déterré quelques photos ravivant en moi les mêmes sentiments d'horreur, quelques années après...
Je vous livre là quelques images clés, afin que vous puissiez constater par vous-même l'effroyable situation, et vous fais part de quelques explications.

[ne voulant pas exposer au grand jour les responsables ou les victimes de tant d'infamies, je me permets de cacher les visages et de réduire les photos (c'est moche, mais bon...)]

Le hors-contrat, et en particulier ici le hors-contrat doublé de la pension, mais qu'est-ce donc ?

C'est un lieu où l'on nous fait travailler sur des notions complètement dépassées, avec des programmes désuets et inutiles, et bien sûr tout est fait pour que nous ne réfléchissions pas par nous-mêmes...


D'ailleurs ces cours sont donnés, cela va de soi, sans aucune connexion avec le monde réel, totalement absent... D'où des supports de cours obsolètes...


Cela va sans dire, la technologie, ils connaissent pas, là-bas...


Bien sûr, tous les profs sont psychorigides, et les cours sont totalement mornes, les sourires interdits...


C'est bien pour ça qu'une fois livrés à eux-mêmes, les élèves sont totalement incapables de travailler seuls (voire de travailler tout court)...


La discipline est extrêmement forte, et les abbés mènent les élèves au sifflet


C'est bien pour cela que les élèves ne les aiment pas, ces abbés !


Et on le leur rend bien : la rigidité extrême se fait sentir partout, pas de relations aimables, et on tente même de gommer toutes les personnalités, chez les élèves, et même pour les classes !


Les élèves, abbés, profs, etc. ne partagent rien, ce serait contraire à la rigueur de mise... Aucune convivialité, donc


Ni aucun moment festif


De toute façon, les élèves ne font jamais rien d'enthousiasmant...


Il n'ont rien l'droit d'faire ! Et surtout pas de se détendre !


C'est à peine si on les nourrit, d'ailleurs...


En gros, ce qu'on essaye de faire, c'est de les aseptiser complètement pour les éloigner le plus possible du "monde"


Rien d'étonnant, donc, à ce qu'ils deviennent tous violents !


Et puis, dans une pension non mixte, que voulez-vous qu'ils connaissent de la grâce et de la délicatesse féminine ? Rien !


Ils vivent donc complètement dans leur bulle hors du temps et de la société...

... toujours cloîtrés dans l'enceinte de l'école !


Ma foi, que deviennent ces pauvres élèves ? Il est évident qu'avec les relations qu'ils doivent entretenir, ils ne s'aiment pas !


Et, une fois sortis de l'antre de toutes les horreurs, tous tournent mal, chacun de son côté, sans plus jamais revoir leurs compagnons d'infortune...



Voilà, je ne sais à quoi je dois d'être encore en vie, mais mon devoir est de témoigner, pour que cessent les atrocités...