Connaissant un peu le sujet...



- Le respect de l'autorité familiale
Entre le choix libre de l'école et la soumission aux diktats de la direction, il y a le respect de ce que Dieu fit : le père de famille est maître chez lui. Choisir n'est pas abdiquer. Une absence de quelques jours n'a jamais tué une année scolaire, ni pour maladie, empêchement ou... congé familial en dehors des jours de ruées républicaines. L'école est l'adjointe sociale et instructive, même dans sa partie éducative, les parents sont les patrons.


- La qualité des professeurs
Faire "revenir" d'anciens élèves, pas très diplômés ni expérimentés, est une chance pour les bons, mais pas une richesse pour les enfants. J'ai vu des faiblesses de fonds pédagogiques, des manières raidies et peu efficaces. Il est des trésors applicables dans la liberté, et on les refuse sous couvert d'imiter des "casernes". Une classe de 10 ne se mène pas comme une bande de 30 récalcitrants. C'est vrai dès les toutes petites classes. C'est vrai pour le temps de cours, et celui des exercices.
Et aussi rémunérer assez un professeur pour lui permettre de faire vivre sa famille. C'est ainsi que l'encadrement sera plus constructif. En sus, on respecte mieux ce qu'on paie, là comme ailleurs. Et cela attirera des élèves aussi.
Ou aussi avoir des semaines spéciales, hors ron-ron : qu'un externe vienne faire un cours très ciblé, très riche (peinture, cuisine, secourisme, monter une association, droit et lois, etc...). Il est bien des parents ou des amis qui seraient ravis de parler gratuitement de leur dada...
Pour que les métiers se choisissent, il faut cela aussi.(Cela sortirait les miss de : tu fais quoi "infirmière ou prof de latin" ?)


- L'autonomie des élèves grands
En dernière année, juste avant d'aller seul en fac, pourquoi garder la même "cloche" d'horaires et de calendrier ? Pourquoi avoir peur de faire des périodes dedans et d'autres dehors ? Une semaine sur deux ? L'autre à s'organiser, à apprendre à la faire ? A rester pour ce faire sous le soutien des profs toujours présents à l'école ? Passer ainsi du temps à réviser chez les grand-parents ? Chez une autre élève en famille ? Là où j'ai vu des échecs, c'est précisément dans le "retour" au monde. Alors pourquoi ne pas le préparer lieux ?


- La réflexion sur la méthode pédagogique
Je fais comme avant... parce que je suis, ou quelqu'un d'autre que j'estime est le fruit de ce comme avant, est louable pour assurer l'urgence du quotidien quand on est dans le flot. Mais refuser de voir d'autres méthodes, de relire des textes de pédagogue du XVII° ou de chercher ce que contiennent les pédagogies plus libres du XX°, est à terme de l'arthrose, de la sclérose intellectuelle. On n'enseigne pas en petite structure comme en caserne. L'exigence personnelle est plus grande, et l'analyse des résultats est plus profonde. C'est le résultat qui compte : pas le nombre de pages ou de livres ! Retrouver le but de nos buts est primordial. Que veut Dieu de nous ? Qu'est-ce qui est obligatoire (la loi ? Dieu ?)et qu'est-ce qui est contingent, évitable, digestible dans notre société ?


- Le dialogue vrai avec des parents reconnus
Il est des parents qui tentent de dire, d'aider. Sont peu écoutés, c'est le moins qu'on puisse dire.
Je sais qu'il y a des parents "je paie, j'ai droit, vernissez-moi mes gamins", mais une direction qui ne sait pas faire la différence entre les remarques et les attentes superficielles a vraiment un problème à régler.
Bien des parents, maintenant sortent de ces écoles, et cela tourne en ronr-ron. D'autres parents voient de vrais défauts, apporteraient de vraies suggestions réalistes. Pourquoi s'en méfier ? Il y a de vrais problèmes avec certains élèves, refuser de changer quoi que ce soit du système est se voiler la face.




J'ai vu de fort belles choses.
Alors pourquoi ne pas amplifier ces possibilités de la liberté du sans contrat ?
Remettre les contenus de certains cours à niveau : sciences, société, et introduire consciemment des activités et des cours "vie familiale" (économie, jardin, linge, alimentation, hygiène, entr'aide...) ne serait pas inutile ! Cela changerait de l'encyclopédisme sosie de celui de la république


Glycéra
"fan" d'école (étymologie = loisir ?) non obligatoire, vraiment libre, repensée, fructueuse ;
mais détesteuse de carcans auto-admiratifs, encyclopédiques, limités ou flagorneurs sous couvert d'instruction qui n'instruisent que ce qui compte le moins dans une vie.. et qui de fait dirigent toute la vie des familles qui s'y réfugient par faiblesse.
Je sais, il faut bien composer, mais, ne composons que temporairement, et pas sur le principal !