Le sujet me tient à coeur, vous le savez sans doute.

Juste une réflexion pour ce soir.

Bien sûr, les parents sont les premiers éducateurs. L'encylcique de Pie XI reste une référence en la matière. Je vous y renvoie, pour l'avoir publiée par épisodes ici-même.

Je me souviens de la prime jeunesse de notre fille aînée, Marie. Nous tentions de lui inculquer un certain nombre de valeurs. En petite et moyenne sections de maternelle, elle était inscrite dans une école catholique sous contrat, qui a pourtant une certaine réputation à Lyon, mais où elle recevait une éducation religieuse des plus superficielles. Il y avait une vraie dichotomie entre ce qu'elle entendait à la maison et ce qu'elle entenadit à l'école, la plupart de ses camarades de banc ayant des parents qui recouraient à l'enseignement catholique sous contrat par confort sociétal.

Le jour où elle a mis un pied à l'école St Dominique Savio, école privée hors contrat, qui disposait en ce temps d'authentiques maitresses professionnelles catholiques traditionnelles et d'une directrice digne de ce nom, ce jour-là, donc, un déclic s'est manifestement opéré en elle. (Je parle de ma fille, hein ? vous me suivez ?) Elle a vu un accord entre ce que nous lui disions à la maison et ce qui se déroulait en classe. Elle cotoyait égalemeent des enfants qui vivaient des mêmes valeurs morales. Bref, elle s'est sentie à l'aise et en paix. Et nous avec.

La voici désormais inscrite dans un établissement privé sous contrat et l'on perçoit tous les jours ce à quoi elle doit faire face. Nous mêmes percevons ce nouveau grand écart entre ce que nous vivons en famille et ce qu'elle vit à l'école. Pas facile pour elle de faire face.

L'école doit donc être un auxiliaire pour les parents. Et non un suppléant, sans quoi on tombe dans la mondanité complète. La nuance est de taille.

XA