- Les enfants sont maintenus "sous cloche" dans un univers certes catholique, mais quand ils en sortent, ils pètent une pile.

Mais non... Ca arrive à une minorité, mais ceux-là on les repère depuis longtemps, dans l'école. Par ailleurs, ceux qui "pètent une pile" la pètent souvent à cause du "maintien sous cloche" de leurs parents, et non de l'école.
Après, y'a ceux qui de toutes façons "pèteraient leur pile", mais ça on n'y peut pas grand chose...
En tout cas, ayant fait toute ma scolarité jusqu'au bac dans du hors-contrat, je n'ai pas l'impression de "pèter une pile", ni (presque) aucun(e) de mes amis/connaissances.

- Dans les écoles publiques ou sous-contrat, ils apprennent petit à petit les horreurs du monde moderne, ce qui permet aux parents -forcément attentifs- de redresser le tir au fur et à mesure.

C'est en effet possible, mais encore faut-il que les parents -fussent-ils attentifs- puissent connaître les horreurs auxquelles aura été confrontée leur progéniture... Ca n'a rien d'évident. Ceci d'autant plus que l'enfant ne se rend pas compte de tout (ce serait trop simple), et peut éventuellement être influencé insidieusement...

- Il y a souvent trop de rigidité(s) dans ces écoles ou pensions hors-contrat...Si bien que les parents sont également obligés de nuancer, voire de contredire les enseignants, ce qui se rencontre également côté sous contrat pour d'autres raisons.

Mouais, il arrive que les profs ne soient pas "top"... Mais sans doute pas plus qu'il n'y a des excès dans l'autre sens dans le public. Vaut-il mieux être trop strict, ou trop laxiste ?
En ce qui concerne la discipline : là où je suis passé, il n'y avait absolument pas trop de rigidité (vous voulez les photos ? ). En ce qui concerne le contenu de la formation, il est très rare que les prêtres ou religieux (au moins pour les écoles de garçons) ne soient pas "bons", ça l'est moins pour les profs (ils n'ont pas toujours le choix des profs), mais si tout le monde il était beau on le saurait...

- Quand on voit les mères de famille qui se changent à la volée afin de récupérer leur progéniture en jupe, - s'il vous plaît -, afin que les Mères ne les voient pas en damné pantalon, on se dit "ah ben c'est beau !".

Oui, c'est du joli... Mais ça, ce n'est pas la faute de l'école, mais de ladite mère de famille. Soit elle est d'accord avec la conception des mères et elle a un problème, soit elle ne l'est pas et elle doit être en mesure de leur expliquer pourquoi, non ?
Oui, bon, c'est pas aussi simple, certes, mais le débat du pantalon n'a rien à voir avec l'école : on ne juge pas une école sur sa philosophie du pantalon.

- Si on va se promener du côté de Fanjeaux/St Joseph des Carmes, on se rend compte que les tradis "squattent" une bonne partie de la région...Ne va-t-on pas finir par créer des villages Mormons en continuant comme ça ?

Non, je ne pense pas, faut pas pousser (en plus c'est un mauvais calcul, on est toujours mieux pensionnaire qu'externe ). Peu sont ceux qui peuvent choisir l'endroit où ils vont travailler... Et les tradis ne peuvent pas vivre en autarcie, ne serait-ce que par la non complémentarité des boulots.
Et puis fut un temps où tout(e) village/ville était catho (à peu de choses près), et les gens n'étaient pas type "mormons" pour autant : ça ne tient pas dans le fait de vivre ensemble, mais dans la manière de vivre... là vous sous-entendez que les tradis sont des sectaires en germe

Bon, voilà, c'est plus "réflexion" que "réponse", mais j'ai des partiels sur le feu...

Je vous laisse donc à vos questions, quitte à revenir plus tard, en vous avouant que tout n'est pas rose (difficile, avec : peu de moyens, peu de gens sur qui compter, peu d'autorités conciliantes, peu de temps, etc.), mais qu'on est quand même mieux loti dans ces écoles qu'ailleurs !
Je connais parfaitement ces écoles, et je connais suffisamment les autres types d'écoles pour en juger sans trop d'erreur... Et, comme on dit, y'a pas photo !

Bien sûr, il existe quelques enfants pour qui "ça" ne marche pas, mais ça reste rare et assez facilement prévisible.