... partiellement.

Vous avez raison : je pense que les catholiques se doivent de rester dignes en de pareilles circonstances. On appelle cela l'exemplarité, je crois.

En revanche, je regrette la suite de votre message. Quelle est l'utilité de venir ici évoquer les évêques ? Il me semble que le réflexe communautariste actuel n'est pas bon. (Sur ce coup, j'avoue que je suis un peu perplexe par rapport au communiqué de Bernard Antony, par exemple. Des meurtres, il y en a hélas chaque jour en France. En tant que catholiques, bien sûr, nous sommes d'autant plus touchés par ce sauvage assassinat. Je comprends cette douleur. Mais on ne voit pas chaque jour des communiqués de ce style, et c'est à mon sens dommageable.) En quoi les évêques devraient-ils réagir à chaud sur cette actualité ? Que savons-nous des démarches personnelles qu'ils peuvent entreprendre ? Pas grand chose. Votre remarque me semble donc être une occasion gratuite de leur tomber une nouvelle fois sur le dos.

J'ai pris enfin la liberté de modérer votre dernière phrase. Qu'un énergumène assurément malade commette des actes gravissimes implique-t-il forcément que sa soi-disant communauté doive demander pardon pour lui ? Cela me semble contestable. Je ne me sens pas pour ma part lié par toutes les exactions commises par des catholiques, pas plus que par celles de mes concitoyens Français.

XA