dans la mesure où je suis personnellement visée par ce qui paraît bien une attaque (j'avoue y être fort peu habituée de la part d'un prêtre, fût-ce de "l'autre chapelle"...!), je me permets d'y répondre en vous posant une question: avez-vous vraiment lu ce que j'ai écrit (c'est-à-dire mon post et et ce qui était on ne peu plus clairement son complément)?
Manifestement non. Car en aucune manière je n'ai attribué à Jean Paul II la responsabilité de "toutes les dérives musicales et liturgiques françaises", ni même d'en être à l'origine, et je me suis sencore moins permis de le "traîner dans la boue".
Ce serait cependant manquer à la vérité que de prétendre que Jean Paul II n'a pas - involontairement sans doute mais très réellement - encouragé par son exemple ce type de dérives, d'autant qu'on sait combien dans ce domaine il est impossible de garder des limites.
Que le mixe en question ne soit qu'une bêtise de gamin, on est heureux de l'apprendre, quoique cela traîne déjà visiblement sur pas mal d'ordinateurs; mais vous voudrez bien admettre que la multiplicité d'expériences de ce genre, malheureusment trop rarement réservées au domaine du privé (?) n'est guère propre à favoriser le respect que tout chrétien se doit d'avoir envers celui qui est au plus haut niveau le représentant du Christ sur la terre, et de sa Sainte Eglise.
Que ce type de réflexions vous fasse rire, monsieur l'abbé, libre à vous. Que le saccage que ces pratiques ont fait depuis bientôt quarante ans dans les âmes, que la perte de la foi de tant de millions d'entre elles et le désarroi de tant d'autres vous désopile, ...libre à vous aussi(?)...
J'ai pour ma part suffisamment connu les persécutions des prêtres "concilaires" et de leurs fidèles, j'ai vu ma famille suffisamment déchirée au nom de la "charité", mes frères et moi nous sommes suffisamment vus pris à partie dès notre enfance pour les "folies" auxquelles nous prétendions rester fidèles, pour ne pouvoir rester dans une passivité béate devant le prolongement de ces dérives et de ces haines.

Sans doute serez-vous quelque peu surpris de la vivacité de ma réaction, monsieur l'abbé, mais malgré la fin toute "fraternelle" (?) de votre mot, vous n'avez pas pris la peine d'essayer de parler avec la personne dont les paroles avaient à ce point suscité votre désapprobation autant que votre moquerie, et l'avez attaquée (non pas personnellement, j'en conviens, mais il faut bien avouer que les effets sont les mêmes!) alors que vous ne la connaissez pas, contre toutes les règles de la bienséance et de la courtoisie, alors que je n'ai pas souvenir d'avoir jamais attaqué qui que ce soit sur ce forum (mais plutôt même le contraire), malgré quelques échanges qui ont pu être vifs, et que personne, à moins d'être mauvaise foi (et je dois reconnaître qu'il en est malheureusement quelques uns sur ce forum, un tout petit nombre, et j'en suis profondément désolée pour eux...) ne peut m'accuser d'avoir sciemment et volontairement blessé qui que ce soit, et je crois avoir déjà manifesté que si par animadvertance cela avait été le cas, je le regrettais profondément.

Veuillez donc ne pas vous offenser du ton de cette réponse que je ne voudrais en aucun cas une attaque contre votre personne, mais qui est malheureusement à la mesure de la blessure que vous avez sans doute quelque peu involontairement causée - car ce qui vient d'un prêtre, quel qu'il soit, ne peut pas ne pas toucher, en bien comme en mal...

Avec l'assurance de ma prière.


Luciole,
qui se recommande à la vôtre.