 | Nouvelles chrétiennes de cette semaine |
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| Auteur : RU |
| Sujet : Nouvelles chrétiennes de cette semaine |
| Date : 2003-06-30 00:39:46 |
- POLOGNE: Le dimanche 22 juin, une petite embarcation hollandaise du nom 'Langenort', avec une douzaine de pilules abortives RU 486 à bord, entra dans le port polonais Wladyslawowo. Son équipage, l'association 'Woman on Waves' farouchement féministe, qui avait déjà fait parler d'elle en voulant faire exclure le Vatican de l'ONU, s'était fixé comme but de permettre à quelques femmes et jeunes filles polonaises, fraîchement enceintes, de s'embarquer sur leur navire pour se faire administrer une potion chimique en haute mer, donc en dehors des eaux territoriales polonaises où l'avortement est interdit et la vie des bébés protégée, pour les 'libérer' de leurs bébés. A peine arrivé au quai, le bateau fut accueilli par des jets de pierre et des cris 'assassins' et 'Gestapo', les autorités locales lui infligèrent une amende de 3150 USD, scellèrent ses caisses de 'médicaments et drogues prohibés' et finalement on signifia au capitaine du bateau de s'éloigner. Jeudi 26 juin la 'Langenort' quitta la Pologne, pourchassé comme un voyou. L'archevêque du lieu, Mgr Tadeusz Goclowski de Gdansk (Danzig), prêcha le même jour: "Nous ne devons pas laisser entrer des criminels dans nos eaux territoriales et pratiquer des crimes sur nos enfants". Selon lui, le but de l'équipage du bateau était de "tuer des Polonais". Réplique de Mme Wanda Nowicka de l'association 'Women on Waves': "Ceci prouve que la démocratie polonaise est encore très immature." - Jusque là, bien. Mais une réflexion s'impose. C'est quand-même étonnant, quand une barque avec 12 pilules abortives à bord arrive dans un port polonais, les gens lui jettent des pierres, la police lui inflige des amendes et les autorités portuaires la font partir ailleurs. Mais quand une armada de barques, sous la forme d'un fier paquebot appelée 'Union Européenne', s'approche de ses rivages, la population polonaise se met à genoux: au début de ce mois de juin une forte majorité a voté "Oui" à l'entrée de la Pologne dans l'Union Européenne, sous la houlette de beaucoup d'évêques, 'prosternés par terre dans la ville' (3e secret de Fatima). Pourtant ce paquebot ne cache pas qu'il veut chasser Dieu de la place publique, introduire le diktat des homosexuels, autoriser l'avortement, le divorce, l'euthanasie... C'est vrai qu'il amène aussi dans ses soutes une montagne d'argent, l'EURO. Alors tous les genoux se fléchissent, sur la terre, dans les palais et aux sous-sols. Il ne sert à rien de vouloir tuer une moustique, tout en s'immolant corps et âme à la bête immonde. Nous avions peut-être trop naïvement espéré en la Pologne catholique. - Mais avons-nous le droit, nous autres catholiques à l'ouest, de critiquer nos frères polonais de fléchir à l'approche du Mammon? Nous qui nous vautrons dans la poussière devant le moloch depuis plus de 2 siècles déjà, sans repentances ni remords, 'prosternés dans la ville'? - (ru; cf. LSN 19.+23.6., PLI 22.+26.6., KN 27.6.) - USA: Enfin même l'ONU, après avoir ravagé le monde par une action concertée de promotion et de distribution de préservatifs 'pour protéger contre le Sida', semble commencer à admettre l'évidence même. L'agence UNAIDS de l'ONU, officiellement chargée de la lutte mondiale contre le Sida, ayant à sa disposition des moyens financiers énormes, vient de publier une étude déclarant que "le préservatif ne protège pas du Sida en 10 % des cas". C'est un début, même si d'autres études ont prouvé l'inefficacité de ce morceau de caoutchouc dans 50% des cas, sans parler de son inefficacité effrayante contre les autres maladies sexuelles. Ainsi sont balayés 20 ans de fausse littérature, berçant les jeunes du monde dans la conviction d'avoir, avec le préservatif, une protection absolue contre le Sida. M.Edward Green de l'université Harvard, département Santé Publique, commente: "Un taux d'échec de protection de 90 % n'est pas suffisant pour une maladie fatale". Et encore: "La manière comment les préservatifs sont distribués en Afrique et d'autres pays sous-développés est comme s'ils protégeaient à 100 %. Les Condoms ont des noms comme Shield (bouclier) ou Protector, donnant l'impression d'une sécurité à 100 %." M. Vinanc M.Nantulya, un conseiller au président d'Ouganda, avertit: "Quand nous disons aux jeunes 'Si vous utilisez des préservatifs, vous êtes protégés', nous sommes en fait en train de propager l'épidémie." Il faut se rappeler que l'Ouganda a appliqué une politique anti-Sida très différente. On a insisté sur l'abstinence sexuelle d'abord, et la fidélité ensuite. L'Ouganda est le seul pays africain où la marée du Sida a pu être renversée: il a refusé les tonnes de préservatifs que l'USAIDS a livrées gratuitement aux autres pays africains. - (ru; cf. LSN 23.6.) - - O.A.M.D.G. - -  |
