Je suis parfaitement d'accord avec Athanase et Justin sur cette opinion. L'oecuménisme a des limites et le magistère romain le souligne, notamment la S. Congrégation pour la Doctrine de la Foi (cf. en particulier Dominus Iesus). Beaucoup de prêtres et d'évêques osent donner à l'oecuménisme un rang qu'il ne doit pas avoir. En ce qui concerne l'oecuménisme chrétien, il faut prendre pour parole fondamentale ce que le bienheureux Jean XXIII a dit dans son homélie de Saint-Paul-hors-les-Murs en 1959, en s'adressant aux chrétiens des autres confessions : "Revenez prendre votre place qui, pour beaucoup d'entre vous, est celle de vos anciens pères". Maintenons-nous là-dessus. Il n'y a aucune concession à faire, surtout hors du christianisme. Le Judaïsme n'a pas "achevé" sa construction puisqu'il n'a pas encore reconnu Notre Seigneur comme messie. L'Islam est dans l'erreur la plus totale et les persécutions des chrétiens dans le monde montrent son acharnement envers la foi chrétienne. Les autres religions païennes ou monothéistes ne reconnaissant pas les dogmes de la foi sont dans l'erreur. C'est indéniable. Il n'y a pas de melting-pot des religions à faire pour aboutir à la Vérité divine. La seule et vraie foi est le christianisme, tel qu'il est mis en valeur par la Sainte Eglise de Dieu, qui est à Rome. Point final. Alors, que les pro-oecuménistes fassent attention à ne pas tomber dans l'hérésie, car tel est le risque lorsqu'on outrepasse les droits de l'oecuménisme, qui plus est avec des fausses religions.