C'est bien cette pharse qui me donne les sueurs froides: notre auteur passe d'une pluralité de fait à une pluralité de droit. La frontière entre hérésie et orthodoxie est dans le fondement donné à cette pluralité. On peut très bien concevoir cette pluralité de fait qui découle de l'esprit humain et non de Dieu. Elle peut être tolérée, mais elle n'est pas l'image de la volonté divine...

Ce genre de raisonnement est dangereux, car on finit par justifier tout ce qui existe. Si cela existe, c'est que cela est forcément bon quelque part: le génocide, la pornographie, etc... Ce n'est pas parce qu'une chose existe qu'elle DOIT nécessairement exister.