Puisqu'on parle de chat...
Le souricier -  2011-03-16 15:02:20

Puisqu'on parle de chat...

... je ramène mon museau ! Vous tirez des conclusions hâtives - bien pratiques pour votre dialectique - du post de Vianney et de l'exemple historique qu'il donne. Il cite le cas de Nestorius et montre deux façons qu'eurent des clercs d'appréhender le problème. L'un refusant d'être una cum, ce qui ne l'empêcha pas d'être canonisé, car il avait défendu la Vraie Foi. L'autre, tout aussi catholique orthodoxe, qui continuait de citer l'hérétique dans son canon. C'est tout, il n'en déduit pas que l'une où l'autre des positions fut la meilleure, il ne dit pas non plus que la FSSPX a choisi la première, comme votre mauvaise foi ou votre pensée laborieuse veulent ici le faire accroire... Du reste, la FSSPX pratique la seconde option. Mais pour autant, elle ne souhaite pas favoriser les erreurs en son sein, et se protège, et ses fidèles avec elle, comme elle l'a toujours fait, ce n'est pas un scoop, des loups déguisés en brebis. Des loups qui tendent, "intelligemment", comme dirait Pion, des pièges grossiers à la Frat', proposant de l'embrasser pour mieux l'étouffer. Que la communion soit "imparfaite", comme on dit, c'est peut-être le cas à vue humaine, mais ce n'est pas vrai dans l'Absolu de l'Eglise, qui n'existe pas qu'à l'instant T, ou seulement depuis Vatican II, ou bien uniquement à travers des prélats locaux douteux - et les informations données par LPL sont assez significatives sur ce point. Et vous faites bien de rappeler que la levée des excommunications ne fut pas une immense justice rendue à la FSSPX mais un simple, un tout petit, correctif à l'ignoble traitement subi. Il aurait fallu, pour être honnête, lever celles de Mgr Lefebvre et de Mgr de Castro Mayer, en n'oubliant pas de lever le suspens des prêtres ordonnés depuis. Et, si la notion de Justice ne vous parle pas, alors allons sur le terrain de la logique. Que signifie cette demi-mesure ? Que votre oui soit oui, n'est-ce pas ? Si la validité des sacres est reconnue ipso facto dans celle-ci, ce qui, en pure rationalité, contrairement à ce que vous affirmez (faite 1+1, vous verrez, ça fait bien 2), est le cas, pourquoi dans ce cas maintenir les peines pour nos regrettées excellences qui les ont pratiqués ? Pourquoi également, si nos évêques sont relevés, maintenir des prêtres par eux ordonnés dans un statut d'interdit ? Tout cela n'a pas de sens. Et l'on permet, en paralèlle, à des épiscopes d'aller joyeusement "ordonner" des prêtresses anglicanes, de concélébrer dans la bonne humeur avec des hérétiques, de fricoter (et pour certains, plus que cela...) toute honte bue, et publiquement, avec des Francs-Maçons, de dénaturer quotidiennement la liturgie, et j'en passe... Tout cela, en bonne et ancienne Loi de l'Eglise, entraîne pourtant une excommunication de facto. Mais non, pas pour vous, les gardiens du temple moderniste ! Rien ne vous choque, rien ne mérite cette sanction démodée, ringarde... SAUF, bien sûr, pour les défenseurs de la Tradition... Ces saligauds qui veulent tenir la barricade de la Foi, et refusent de crever en silence comme la Petite Eglise ! Et bien oui, M. de Carcassonne continuera d'être cité au canon dans l'Aude, mais non, tant qu'il fera montre de sa haine des tradis, et de sa bizarre conception de la Foi catholique, il ne mettra pas ses pieds panés dans les lieux de culte de la FSSPX ! Il y avait bien des abbayes bénéficiant de l'immunité, ce n'est donc pas une première dans l'Eglise. LS - toujours calme que ça en devient suspect