Jean-Paul PARFU -  2011-03-16 14:43:00

On peut aussi rappeler

que les éruptions volcaniques, les tremblements de Terre et autres raz-de-marée (appelés aujourd'hui "tsunamis") sont a priori totalement "neutres" en quelque sorte, sur le plan moral. Le Mal, il faut le rappeler, du point de vue de l'Eglise, c'est uniquement le Mal moral, commis soit par les anges, soit par les hommes, les seuls êtres à pouvoir pécher. Comme le rappellent d'ailleurs certains scientifiques, ces phénomènes sont non seulement naturels, ont toujous existé, mais sont aussi nécessaires pour notre planète dont ils constituent une forme de respiration. Autrefois, on n'en parlait moins aussi. Le problème, car il y en a un évidemment, c'est quand ce type de phénomènes touche les hommes. Mais là aussi, on peut dire deux choses : - d'abord, si les hommes étaient un peu plus prudents, ils feraient peut-être en sorte (même si je sais que ce n'est pas toujours aussi facile et évident) de construire un peu en retrait des côtes avec des normes anti-sismiques et des centrales ou des installations moins vulnérables ; - ensuite, il faut toujours y revenir, il y a le péché originel. Sans cette faute de nos premiers parents, nos corps seraient restés immortels et impassibles et, de manière générale, en harmonie avec la nature (y compris les bêtes sauvages ...) qui n'aurait donc aucune prise sur nous ou ne pourrait s'attaquer à nous, c'est-à-dire à ce qui lui est supérieur et ne pourrait donc nous faire de mal. Ce serait ce que l'Eglise appelle justement "le Paradis terrestre", dont nous avons tous une sorte de nostalgie, nostalgie qui peut d'ailleurs être dangereuse, compte-tenu de notre état actuel. Quant à la Providence de Dieu, naturelle ou/et surnaturelle, qui se sert ou non de ces évènements, c'est un grand mystère. Une chose est certaine en tout cas : les Ecritures insistent sur le fait qu'à la fin des Temps les éléments seront déchaînés et que les hommes "sècheront de frayeur".