vacuité je ne sais mais
Luc Perrin -  2011-03-10 23:47:23

vacuité je ne sais mais

pour ce qui est de la mauvaise foi, comme la plupart du temps, vous nous suprenez toujours : ici, "l'abyssal" est quasiment atteint. Faisons un peu de méthodologie et un exercice de bonne foi, c'est douloureux, cela demande un effort mais comptez cela comme une petite contribution de Carême, question n°1 de Ion : "Pourquoi mettre en doute la fidélité du résumé ? Quel serait l'intérêt de La Vie, à embellir (car le résumé est incontestablement favorable) un ouvrage du Pape en le déformant ? Et d'ailleurs, etga ne disait pas que le résumé était bon, mais qu'il était brillant ce qui n'est pas la même chose." - d'abord déformation initiale : je n'ai pas mis en doute la fidélité du résumé mais la possibilité pour Etga d'en juger n'ayant ... pas lu le livre comme il le dit dans son post suivant. Lisez le donc. - le fait que le style du recenseur soit "brillant" en soi - sans rapport avec la fidélité - a encore moins d'intérêt. D'habitude on se focalise sur le contenu voire le style d'un auteur, pas sur le style d'un journaliste qui le résume. Le titre d'Etga renvoyait d'ailleurs à l'auteur du livre et pas au caractère extraordinaire du style du recenseur ... Bref tout est question d'honnêteté intellectuelle : une "vacuité abyssale" pour vous ? nb. La Vie avait lancé une pétition injurieuse pour le pape en 2009 à partir d'une interprétation tendancieuse d'un de ses actes, si vous vous souvenez. question 2 encore plus stupéfiante de Ion : "Pourquoi vous sentir obligé de rappeler qu'il s'agit d'un ouvrage de théologien et non d'une encyclique d'un pape, et jouer ainsi sur les mots afin de pouvoir critiquer votre interlocuteur qui se dit être fier, ce qui est très louable et en rien critiquable, de suivre le Pape. " (sic) Doit-on vous apprendre qu'il y a une différence "abyssale" entre un théologien privé et ... le pape ? C'est Benoît XVI lui-même qui le souligne et le martèle lors de la publication de son premier volume. Et, cette fois, en tant que pape : celui qui "suit le pape" ici n'est donc ni Etga ni vous mais votre serviteur. Michel Kubler en 2007 y avait consacré un éditorial entier : "Ce maître-livre ne fera peut-être pas l’unanimité quant à toutes ses options, et son auteur lui-même, d’ailleurs, souhaite nourrir ainsi le débat sans y engager son magistère d’autorité.". Vous prouvez, après Etga, qu'il n'est vraiment pas inutile de rappeler la distinction entre un "ouvrage de théologien" et "une encyclique de pape". question 3 de Ion "Pourquoi juger etga sur son suivisme très variable quitte à être hors sujet," (Etga) Mais simplement parce que quand on prétend suivre le théologien (et non le pape) Joseph Ratzinger - l'expression est d'Etga pas la mienne - encore faut-il être conséquent avec ce que l'on affirme. Or, quoiqu'il en dise désormais - cela aurait été dit-il une provocation (?) - il dénigrait récemment (et à plusieurs reprises) les conceptions développées par le théologien J. Ratzinger en matière de liturgie. En bref, le post d'Etga était fait d'approximations et traduisait une belle contradiction et il n'est jamais mauvais de les relever. La preuve, elles vous avaient échappé ainsi qu'à Maïe. Puisse Etga devenir, vraiment et pas seulement à l'occasion d'un résumé de presse, un adepte de la pensée du théologien Ratzinger dans tous ses aspects, c'est tout ce que je lui souhaite, ainsi qu'à vous d'ailleurs. Vous remonterez sûrement des abysses vers plus de bonne foi et cela fera du bien à tout le monde dans le dialogue. Même après le Carême.