Etienne -  2011-03-08 00:33:10

Amen...

La dernière semaine a été - sincèrement - usante. Les réactions se sont enchainées, entre délires de persécutions et attaques ad hominem, le tout sans la moindre tentative d'argumentation (mise à part Meneau et Atha, qui a au passage vu son saint Patron écorné pour le plaisir de la rhétorique). Des âmes en peine ont demandé à ce qu'on prie pour eux; se sont données la peine de de donner de leurs nouvelles. Elle n'ont reçu aucune réponse. Avoir un enfant qui se meurt au fond d'un hôpital me parait autrement plus important qu'une querelle de soutane. Mais non, toujours rien, pas une marque d'empathie, pas même une marque de sympathie. Voir ce bon Don Henri se faire tomber sur le poil parce qu'il rappelle un élément de base de la foi chrétienne, à savoir que nos amis paulsistes font peut-être aussi bien leur salut que nous autres pécheurs, cela m'a également énervé. Mais voir enfin les apparatchiks en culotte courte tomber à bras raccourcis sur MAD, pour un textes que ces petits caporaux de bohème n'ont sans doutes même pas lu, c'est un peu la goute d'eau qui fait déborder le vase. Respirez un bon coup, prenez un dernier verre avant le carême, et arrêtez de nous gonfler. Si quelqu'un ici n'a pas de lettres de catholicité à montrer, c'est bien notre chère Chouette. Ayez au moins la reconnaissance du ventre, vous qui nous reprochez tant, nous les semi-catholiques, "d'aller à la soupe des diocèses". Notre hulotte nationale n'a vraiment rien à prouver à aucun d'entre nous, et a certainement, pour la majorité, contribué grandement, d'une façon ou d'une autre, à notre sanctification. Bref, chers tradis, il y a des moments, comme ça, vous me gonflez. Que l'on aime sa Frat, que l'on ait à coeur de la défendre, tout cela me parait bien naturel. Que l'on écorne toute charité sous couvert de troisième degré à la Audiard (qui vous aurait très certainement mis un bon bourre pif, au passage) pour traiter son prochain de semi hérétique pour le plaisir de créer le buzz, trop peu pour moi. Un peu de repos me fera également le plus grand bien.