qu'est-ce qui est "désagréable" ?
Luc Perrin -  2011-03-07 23:41:17

qu'est-ce qui est "désagréable" ?

dans ce que vous énoncez ? Je ne saisis pas bien. Ce n'est pas toujours exact : des "conservateurs" peuvent être farouchement anti-traditionalistes par ailleurs, d'autres bienveillants. La plupart du temps les "conciliaires modérés" - qu'est-ce à dire ? - se mettent à la remorque des "radicaux". L'influence du "modèle" poitevin sur la hiérarchie française en est un bon exemple. C'est cela la triste "zone grise". J'ai suggéré un débat autour des 6 propositions faites par les théologiens germaniques insurgés : aucun traditionaliste ne les signerait évidemment. Mais comment se déterminent les "conciliaires" ? Il me semble clair qu'il y a un clivage profond (voire des clivages) dans la compréhension de Vatican II et du Magistère subséquent. Il y a plus d'une convergence entre "tradis" et conciliaires "ratzinguériens". Tout le problème est, un peu, à l'image de la Libye : les partisans de "l'herméneutique de la rupture" ont l'aviation et les armes lourdes, quelques bases solides, tandis que les partisans tradis ou "conciliaires" de la réforme dans la continuité sont en ordre dispersé, se chamaillent, hésitent à signer un appel commun, se regardent en chiens de faïence ... enfin une partie des "conciliaires" préfèrent discourir sur la possibilité d'intervenir dans le débat, sans jamais le faire, à l'instar de l'O.N.U, l'O.T.A.N. ou l'U.E. La déréliction des âmes n'est pas, elle, une zone grise mais un terrain de combat spirituel. Les "conciliaires" de bonne volonté, il y en a plus qu'on ne croit, devraient être les bienvenu(e)s et faire preuve de plus d'audace dans leurs convictions.