“De tous les textes du IIe Concile du Vatican, la constitution pastorale «sur l’Eglise dans le monde de ce temps» (Gaudium et spes) a été incontestablement le plus difficile et aussi, à côté de la constitution sur la liturgie et du décret sur l’œcuménisme, le plus riche en conséquences. Par sa forme et la direction de ses déclarations, il s’écarte dans une large mesure de la ligne de l’histoire des conciles et permet, par le fait même, plus que tous les autres textes, de percevoir la physionomie spéciale du dernier Concile. C’est pourquoi il a été considéré de plus en plus après le Concile comme le véritable testament de celui-ci...» (...) «…Si l’on cherche un diagnostic global du texte, on pourrait dire qu’il est (en liaison avec les textes sur la liberté religieuse et sur le religions du monde) une révision du Syllabus de Pie IX, une sorte de contre-Syllabus."