Votre argumentaire
Baskerville -  2011-03-06 23:35:41

Votre argumentaire

Cher Don Henri, manque de poids car il s'égare dans la bonne volonté au lieu de regarder la Vérité. Je ne prétends pas la connaître "absolument", cette Vérité, mais je commente simplement votre écrit. Dire que seuls les tradis professent la vraie Foi ne remet pas en cause la bonne volonté et l'intelligence des "cathos courants NOM". Mais votre argumentaire pourrait aussi bien accorder que bien des protestants sont de bonne volonté et intelligents, tout comme un certain nombre de juifs, etc, etc. C'est toute la difficulté de la Vérité révélée, la posséder n'est pas une gloire personnelle, c'est une gloire de Grâce. On ne s'en enfle pas parce qu'on le reconnaît, on n'accuse pas ceux qui ne l'ont pas. Mais ne rien dire revient au relativisme. Ensuite, vous répondez par vous-même quant au rite : OUI, "le NOM est par essence plein d'abus" puisqu'il PERMET tout et n'importe quoi. OUI, "Le NOM peut être bien célébré dans la tradition", sinon tout serait perdu et le sédévacantisme et sa spirale auto-dépressive serait la seule "solution" (mais ce n'en est pas une). C'est qu'il reste une bribe de tradition dans le bricolage Bugninien, Deo gratias. Rappelons-nous que la forme est trompeuse, regardons ce qui peut encore rester extérieurement dans les rites les plus élevés des anglicans, et la dégradation misérable de leur foi (le contenu, pas la bonne volonté des gens). On ne peut pas limiter la Grâce en disant qu'elle NE PASSE PAS de telle ou telle façon, ce serait se prendre pour Dieu. Tout est possible, et bien plus qu'on ne l'imagine, Dieu merci. Mais on a bien le droit de dire qu'il est CERTAIN, à la lumière de la Tradition, que c'est de telle ou telle façon qu'elle devrait passer le mieux (après ne dépend que de la disposition intérieure de chacun, où là aussi l'on ne peut que se taire, en deépit des apparences extérieures). C'est une chose horrible pour pouvoir parler avec d'autres personnes, que lorsque l'on pointe une erreur, la personne qui se sent concernée le prend comme l'accusation d'une FAUTE. Erreur fondamentale d'attribution, parfois de la part de la personne qui parle, parfois de la part de celle qui écoute ou qui lit. Que de mésententes seraient évitées si l'on cherchait tous à s'améliorer au lieu d'attaquer ou de se sentir attaqué. (Là je vous rejoins, certaines façon de présenter induisent en ce sens, le miennes les premières bien souvent, nea culpa). Sur ce bonne soirée d'un tradi, fier de l'être (non par moi mais par grâce).