Bertrand Decaillet -  2011-03-04 11:43:22

N'importe quoi !

Parler de "communio in sacris" est grossier et ridicule, à propos de ce papier - que vous ressortez, vous - et qui n'a vraiment pas de quoi effaroucher... celui qui est simplement honnête et qui signera - ou ne signera pas - sans le moindre problème sentimental! Le dit papier de la FSSPX n'est nullement une déclaration d'ordre surnaturel (de communion à l'Eglise, ou à la FSSPX, comme vous semblez le croire naïvement) mais de simple prévenance d'un des plus graves défauts d'intelligence élémentaire du "liberal" moyen, qui n'a plus la capacité - à force de sentimentalisme dans la pseudo-communion, a soutenir le premier principe de philosophie: une même chose ne peut pas être et ne pas être en même temps et sous le même rapport. En exigeant une déclaration un peu formelle de la part des faibles de ce type, on évite des pirouettes aux oui-mais-non et non-mais-oui, qui participent sans participer (souvenez-vous...), qui approuvent tout en désapprouvant, qui éventuellement sont ensemble pour prier mais ne prient pas ensemble... et qui sont les premiers à proclamer le "schisme" et la non-validité des confessions, par exemple, une fois le surplis à dentelles replié dans la valise diplomatique. Le problème n'est pas celui de la FSSPX, mais de ses hôtes éventuels qui réduiraient leur participation au choeur à une jolie amabilité naturaliste et humaine, voire une couardise tièdasse - de celles qui, selon Notre-Seigneur, est à vomir. Personnellement, je ne vois pas quel problème peut avoir un clerc pour signer ce papier s'il considère qu'il existe effectivement une situation de nécessité dans l'Eglise aujourd'hui qui légitime donc la position pratique de la FSSPX. En revanche, je ne vois pas non plus quel problème peut avoir un clerc qui assiterait par devoir à une cérémonie de la FSSPX, à se tenir hors du choeur, s'il considère que cette nécessité n'existe pas (ce que nul ne l'empêche de considérer), hors du c(h)oeur de ceux qu'il professe "schismatiques". Bref, non-lieu sur - encore une fois - le complexe anti-fsspx des clercs "conservateurs". Depuis 40 ans d'expérience désormais, il faut réaliser que ceci n'est pas un problème d'ecclésiologie, mais bêtement de psychopathologie. Et les clercs, n'en ont pas l'exclusive, hélas.