PEB -  2011-02-18 16:24:19

Vous rejoignez mon analyse.

Dans la forme, SP peut être lu de manière restrictive: loi universelle mais dérogatoire traitant du seul rit romain. Dommage pour les autres rits latins et orientaux. Il est vrai que la bulle a été promulguée pour faciliter les choses. Le curé, érigé en juridiction amiable de première instance, a, sous l'arbitrage épiscopal, toute marge de manoeuvre. L'idée est de laisser le Saint-Siège en dehors des querelles de clocher. L'autorisation des autres sacrements (§9.1 Baptismatis, Matrimonii, Poenitentiae et Unctionis Infirmorum) concerne iceulx normalement conférés en paroisse par le curé ou ses vicaires. Pour la Confirmation, il s'agit du cas typique du prêtre ministre délégataire ex officio (vicaire général) ou pro tempore (l'aumônier du lycée). En ce qui concerne les ordinations, l'instruction serait un abus de pouvoir manifeste. Les anciennes formes liturgiques, n'ayant pas été formellement abrogées ni privées d'effet, cela appartient à l'appréciation souveraine de l'Ordinaire et de l'ordinateur. En effet, les évêques disposant de la puissance apostolique peuvent, motu proprio ou non, aussi librement que possible, apprécier la situation bono animarum id suadente.