Effectivement, le véritable coupable n'est pas le rabbin
Armavir -  2010-03-22 12:10:53

Effectivement, le véritable coupable n'est pas le rabbin

"On" lui propose une chaire pour faire valoir son opinion - et quelle chaire, après Rome, c'est la plus vénérable de toute la chrétienté - il aurait eu grand tort de ne pas en profiter. Il n'a rien fait de mal au for externe (pour ce qui est du for interne, ses intentions n'étaient peut-être pas aussi pures que cela, mais nous n'avons pas les moyens d'en juger) Le seul, l'unique coupable, c'est celui qui l'a invité. Oui, les apôtres prêchaient dans les synagogues, ils n'avaient pas d'autre choix. Dans les années qui ont suivi la mort et la résurrection de Notre Seigneur, au tout début de la fondation de l'église catholique, les églises - en tant que bâtiment physique - n'existaient pas, les seuls lieux de culte possibles étaient les synagogues (je ne parle pas des temples païens bien sûr, totalement interdits aux juifs). De plus, la séparation entre juifs et chrétiens n'était pas encore bien établie, du moins pour ce qui concerne la masse des croyants. Ignorants, il fallait bien les instruire, leur montrer que le Messie tant désiré et attendu depuis plus de quatre mille ans était bel et bien arrivé et que c'était Jésus-Christ. Mais, rappelez-vous avec quelle violence les rabbins chassaient les apôtres de leurs synagogues, les flagellaient, les lapidaient, les mettaient à mort. La situation actuelle est totalement différente. Il existe des églises pour les catholiques, des temples pour les protestants, des synagogues pour les juifs et - maintenant hélas, grâce à nos gouvernants pervertis - des mosquées pour les musulmans. Mais si le rabbin avait prêché dans une synagogue, son audience aurait été faible. Qui se soucie de ce qui se passe dans les synagogues parisiennes, les juifs mis à part ? Le cardinal trompe honteusement les fidèles que Dieu lui a confiés en leur faisant croire que le judaïsme est (encore) une religion possible. Le jour de sa mort, il devra rendre compte à Jésus-Christ - son sauveur et néanmoins son juge - de toutes les âmes qu'il aura ainsi perdues. Gloire à tous ces jeunes vaillants et courageux qui ont défendu l'honneur de Jésus-Christ bafoué par celui qui a (pour un peu de temps encore) toute autorité dans ce domaine sur la place de Paris.